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Natalie Clifford Barney – Épisode 1 – La Bien-aimée

Il était évident que le premier portrait de ma série des « Faunesses » devait être consacré à la figure tutélaire de ce blog, l’insubmersible Natalie Clifford Barney.

Autrice, poétesse et salonnière influente, Natalie Clifford Barney (1876-1972) a également marqué les esprits en raison de son lesbianisme, assumé et revendiqué dès le début des années 1900, et de sa vie sentimentale tumultueuse. Ses premiers biographes (masculins) se sont surtout concentrés sur ses conquêtes féminines, s’appliquant à la présenter comme un « don Juan féminin ». Une étiquette qui, comme l’ont analysé plusieurs chercheuses et autrices telles que Michèle Causse, Shari Benstock ou Karla Jay, avait pour objectif de dévaluer le caractère subversif de son existence.

Réduire Natalie Barney à une sorte de phénomène de foire tenant, comme l’expliquait Michèle Causse du « cas » ou du « sensationnel », permet en effet de la marginaliser, de la neutraliser et d’empêcher toute réflexion plus large sur le sens de son expérience1.

Des prises de conscience précoces

La particularité de Natalie Barney est d’avoir pris très tôt conscience de son lesbianisme (qu’elle a toujours jugé naturel) et de l’hypocrisie de son milieu social qui encourageait allègrement le mensonge et la dissimulation. Le mariage de ses parents lui a servi de contre-modèle. Son père, tyrannique et colérique, incarnait l’autorité patriarcale qui mettait les femmes sous tutelle et qui représentait un formidable obstacle dans la réalisation de ses aspirations artistiques et de son ambition de vivre librement sa vie amoureuse et sexuelle.

Une fois ces différents constats établis, Natalie s’est employée d’une façon consciente, courageuse et déterminée à s’affranchir de tout ce qui entravait sa liberté. Le charme de Natalie Barney, analysait Michèle Causse, résidait « non pas tant dans son physique que dans la force de ses convictions. Convictions nées d’un regard autre, rétif à toute pression ou influence de l’extérieur. C’est ce regard sans failles qui a provoqué en elle une révolte spontanée… et contagieuse. »1

Forte de ses convictions et dénuée de toute pulsion autodestructrice, Natalie s’est d’emblée octroyé le droit de s’autodéfinir et de se réaliser :

Après tout, on ne peut juger d’une existence que selon ce qu’elle a fait de nous et nous d’elle. Si la vie doit être l’expression et non la suppression de soi, n’ai-je pas pleinement rempli et réussi la mienne ?

« Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960

Une stratégie d’émancipation

Avec la complicité de sa mère, Natalie a tout d’abord élaboré diverses stratégies afin d’échapper le plus longtemps possible au mariage qui lui semblait être, à juste titre, le principal instrument de l’oppression des femmes. À la mort de son père en 1902, alors qu’elle n’a que vingt-six ans, elle hérite d’une fortune considérable amassée par son grand-père paternel dans les chemins de fer. Dès lors, elle bénéficie d’une situation exceptionnelle pour une femme née dans la seconde moitié du XIXe siècle : une totale indépendance financière qui la libère à jamais de toute tutelle masculine.

Natalie va mettre à profit cette indépendance pour poursuivre un idéal de vie où l’art, la sensualité et l’amour étaient entremêlés. Un idéal qui n’était pas sans périls :

Exister au centre de l’amour est une aventure à laquelle peu de personnes sont aptes. C’est un climat fort éprouvant ; la plupart de ceux qui s’y hasardent risquent de mourir de fièvre ou d’inanition. Peu de constitutions y résistent. Quant à moi, ses luttes, ses peines et ses mystères me sont plus qu’une terre natale. Là seulement, je me retrouve dans mon élément…

« Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960

L’adoption d’un nouveau langage

Natalie Barney a découvert le français dans sa petite enfance par l’intermédiaire de ses gouvernantes, puis à l’occasion d’un séjour de plusieurs mois dans le pensionnat « Les Ruches » situé à Fontainebleau. Né de ces expériences, l’attachement de Natalie à la France et à sa langue ne se démentira jamais. Après la mort de son père, elle s’installe définitivement à Paris où elle estimait pouvoir vivre bien plus librement qu’aux États-Unis ou en Angleterre. Quant au français, il demeurera à ses yeux le langage privilégié de l’expression poétique et artistique.

Comme la plupart des autrices et poétesses de son époque, Natalie n’a pas reçu une éducation très formelle. Une fois adulte, elle a dû faire appel aux services de tuteurs afin de se perfectionner dans les domaines qui l’intéressaient, comme le grec ou la prosodie.

Attirée tout d’abord par la poésie, elle expérimentera au cours de sa vie différents genres littéraires : aphorismes, romans, mémoires et correspondances. Dans sa jeunesse, elle a activement cherché à se faire publier. Dans ce but, elle s’est rapprochée d’écrivains masculins susceptibles de lui apporter leur aide. Rétive à toute forme d’influence, elle a cependant toujours refusé de suivre leurs recommandations. Si elle n’a jamais cessé d’écrire, elle a préféré par la suite publier à compte d’auteur, à l’intention de ses proches et ses amis. Beaucoup de ses manuscrits, conservés à la bibliothèque Jacques Doucet, sont malheureusement restés inédits.

Écrire pour exister et témoigner de son existence

Comme la plupart des « Faunesses », Natalie Barney est considérée comme une autrice de second ordre. Le verdict de la critique littéraire – qui ne semble servir qu’à valider et consolider les hiérarchies qui structurent la société – est tout à fait hors sujet et de ce fait, à ignorer complètement.

Comme le rappelle Shari Benstock, les écrits de Natalie Barney n’ont jamais été pris au sérieux. Ils ont été peu ou mal lus, souvent dans le but de satisfaire une curiosité malsaine2. Les éditions Flammarion qui ont publié « Souvenirs indiscrets », le premier volume de ses mémoires, ont ainsi été déçues par le manuscrit que leur avait rendu Natalie, jugé pas assez scabreux et scandaleux pour assurer un nombre suffisant de ventes (l’ouvrage se vendra en effet très mal). Pour le second tome de ses mémoires, Natalie a dû trouver un nouvel éditeur.

Berthe Cleyrergue, qui a travaillé à son service durant plus de quarante ans, a témoigné l’avoir toujours vue écrire :

L’écriture, ce n’était pas des balivernes pour miss Barney. (…) D’abord, disons que du jour de mon arrivée chez elle jusqu’à la fin, je l’ai toujours vue écrire. Elle me disait :
– Berthe, ne me dérangez pas. Je passe ma journée à écrire.

« Un demi-siècle auprès de l’Amazone, mémoires de Berthe Cleyrergue ». Souvenirs recueillis et préface par Michèle Causse, éditions Tierce, 1980

Pour Natalie Barney, écrire était un acte fondateur, une quête de sens et une exploration de soi.

Michèle Causse a parfaitement résumé l’importance de son œuvre littéraire :

Natalie Barney, la première après Sappho, a tranquillement, impitoyablement, exercé sa prérogative de sujet pensant : s’écrire, affirmer son allergie à la suffisance phallique, refuser la féminité comme culte de la virilité.

« Un demi-siècle auprès de l’Amazone, mémoires de Berthe Cleyrergue ». Souvenirs recueillis et préface par Michèle Causse, éditions Tierce, 1980

Imbriquer l’art et la vie

Natalie Barney considérait l’art et la vie comme des champs d’expérience indissociables qui s’enrichissaient mutuellement.

Sans faux semblant, ma vie est bien la mienne, et par conséquent mon œuvre : mes écrits n’en sont que le résultat, l’accompagnement. Je les offre comme tels.

« Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960

Beaucoup de ses amantes étaient elles-mêmes des artistes. Les écrits de Natalie ont été fortement influencés par ses amours qui ont également donné lieu à une abondante correspondance : plus de quarante mille lettres léguées à la bibliothèque Jacques Doucet3.

Il me semble n’avoir jamais fait de voyages que vers ou avec quelqu’un qui me fût cher, n’avoir jamais écrit ni poème ni lettres que stimulée par l’amour ou par une amoureuse amitié.

« Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960

Natalie a inspiré de nombreux poèmes et personnages de romans. Elle apparaît entre autres dans « l’Almanach des dames » de Djuna Barnes, « Une femme m’apparut » de Renée Vivien, « L’ange et les pervers » de Lucie Delarue-Mardrus et « Le puits de solitude » de Radclyffe Hall…

Les liens que Natalie a tissés avec toutes ces femmes exceptionnelles ont ainsi directement ou indirectement produit des milliers de lettres, plusieurs romans à clé et recueils de poésie. Tous ces écrits se répondent et s’interrogent ; s’interpellent et se maudissent ; inventent un nouveau langage amoureux et un nouvel imaginaire érotique ; explorent et questionnent les identités de genre.

L’ensemble forme une œuvre commune et protéiforme, subversive et révolutionnaire, qui cherche une voie en dehors du carcan de l’hétéropatriarcat.

L’amour, une expérience mystique

Comment peut-on envisager de réduire l’amour, le grand, le mystérieux, le seul et le multiple amour à l’amour physique – là où le physique semble disparaître et l’âme prendre corps, et le corps n’être plus qu’une âme qui retrouve son ciel ?

« Traits et Portraits, suivi de L’amour défendu », écrit par Natalie Barney, éd. Arno Press, 1975

Pour Natalie, l’Amour était « cette extase qui à travers le corps atteint l’âme » :

L’amour n’est-il pas l’intermédiaire interposé entre nous et le divin ?
L’acte d’amour, lorsqu’il n’élève pas tout l’être n’est qu’une satisfaction viscérale.
Je répète : Ce que l’on découvre de plus étonnant dans l’amour physique, c’est que l’amour n’est pas physique.
L’amour : ce dépassement de soi.

« Traits et Portraits, suivi de L’amour défendu », écrit par Natalie Barney, éd. Arno Press, 1975

« L’amour que je donne seul m’importe » affirmait Natalie4 qui a développé au cours de sa vie une éthique amoureuse centrée autour de l’idée que ses sentiments étaient de nature à aider ses amantes à se réaliser. « Renée Vivien aurait-elle trouvé sa voie sans moi ? »5 proclamait-elle avec une assurance et un manque de modestie tout à fait caractéristiques.

Un cercle féminin

Natalie Barney a été fortement influencée par Sappho qui représentait alors l’unique modèle alternatif à l’hétérosexualité, ainsi qu’une utopie féministe et lesbienne. Comme l’explique Shari Benstock dans son ouvrage « Women of the Left Bank », « redécouvrir Sappho en tant que poétesse qui célébrait l’amour et l’amitié entre femmes constituait à la fin du XIXe siècle une entreprise lesbienne et féministe de première importance. »2

Avec la poétesse Renée Vivien, Natalie a conçu dès 1900 le projet de fonder un collège de poétesses qui s’inspireraient mutuellement, sur le modèle de l’école de poésie et de chant que dirigeait autrefois Sappho. Leur ambition était de créer une communauté féministe et lesbienne, d’encourager les échanges artistiques et intellectuels entre femmes2. Natalie Barney n’abandonnera jamais ce projet qui prendra différentes formes tout au long de sa vie, comme le salon littéraire qu’elle a tenu durant près de soixante ans au 20 rue Jacob à Paris. Natalie y a reçu beaucoup d’auteurs et d’artistes masculins, mais aussi un grand nombre de femmes, comme Gertrude Stein, Colette, Isadora Duncan, Janet Flanner, Marie Laurencin, Sylvia Beach, Adrienne Monnier, Peggy Guggenheim, Romaine Brooks, Élisabeth de Gramont…

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Le pavillon de Natalie au 20 rue Jacob vers 1910 – Photo Eugène Atget, reproduction : Baptiste Essevaz-Roulet (via Le Temple de l’Amitié )

L’immense fortune de Natalie lui a permis de s’affranchir de certaines conventions sociales. Elle disposait du rare pouvoir de se créer une bulle hors du monde, matérialisée par son pavillon de la rue Jacob, entouré d’un grand jardin arboré qui l’isolait de l’effervescence de la capitale.

Grâce à son salon littéraire, Natalie Barney encourageait les vocations et aidait les auteurices débutant·es à rencontrer des éditeurs et à élargir leur public. Dans les années 1920, une nouvelle génération de jeunes femmes brillantes, comme Djuna Barnes ou Dolly Wilde, a été attirée par le petit microcosme féminin et lesbien qui gravitait autour de Natalie Barney.

Ombres et Lumière

Cette introduction pourrait donner l’impression que je m’apprête à faire un portrait un peu trop flatteur de Natalie Barney dont la personnalité n’est pas dépourvue de zones d’ombres. N’ayant aucune intention de séparer la femme de l’artiste, ce qui serait en totale contradiction avec la façon dont Natalie envisageait l’existence, je ne ferai pas l’impasse sur ses défauts et ses errements. Car comme toutes les reines – les vraies, pas les coquilles vides produites en série par la division Entertainment de l’hétéropatriarcat – Natalie Barney était brillante, fascinante et généreuse, mais aussi égoïste, despotique, cruelle, secrète, dangereuse et impitoyable.

Natalie a toujours rejeté toute idée de fidélité, persuadée que le mariage – et même le couple – condamnait l’amour à une mort certaine. La plupart du temps, elle menait de front plusieurs liaisons ainsi que des aventures plus éphémères. La liberté revendiquée par Natalie était souvent mal vécue par ses amantes et provoquait beaucoup de jalousies et de rivalités. Durant toute sa vie, Natalie s’est plainte de l’étroitesse d’esprit de ses compagnes et se désespérait de n’avoir jamais rencontré un seul être qui aurait partagé sa vision de l’amour. Pourtant, Natalie elle-même n’a pas toujours été à la hauteur de ses propres exigences et s’est montrée à son tour jalouse et possessive.

« Je crois ne m’être jamais approchée d’un être sans lui faire du bien », clamait immodestement Natalie qui s’est parfois donné pour mission de « sauver » ses amantes — de la prostitution pour Liane de Pougy, de l’autodestruction pour Renée Vivien et Dolly Wilde. Malheureusement, comme le soulignait malicieusement Joan Schenkar dans sa biographie de Dolly Wilde6 sa façon d’aimer exposait en réalité ses amantes à un danger au moins équivalent à celui qu’elles couraient avant que Natalie se mette en tête de les sauver.  

Enfin, Natalie est parfois demeurée étrangement silencieuse, alors même qu’elle considérait l’indiscrétion comme la meilleure façon d’honorer nos morts et ne pas les laisser sombrer dans l’oubli. Ses silences – touchants, frustrants ou énigmatiques – tendent à prouver qu’il reste encore beaucoup de choses à découvrir à son sujet.

Toute sa vie, Natalie Barney a pris soin de ne jamais se livrer complètement. « Personne ne l’a jamais vue souffrir, personne ne l’a jamais plainte ni secourue » s’enorgueillissait-elle dans un autoportrait qui figure dans son roman « Amants féminins ou la troisième »4.

Dans « Une femme m’apparut », Renée Vivien disait d’elle :

Son âme énigmatique se voilait sous des phrases paradoxales qui ne la révélaient qu’à demi.

« Une femme m’apparut », écrit par Renée Vivien, éditions Alphonse Lemerre, 1904

Bien souvent, Natalie Barney parle de liberté pour mieux asservir ses amantes et s’agenouille pour mieux les dominer. Ses contradictions sont peut-être les aspects les plus intéressants de sa personnalité, dont il serait regrettable de se priver. 


Un périlleux voyage

C’est un périlleux avantage que d’être autre que normal. N’est-il pas besoin, pour vivre sa vie, d’un courage mieux trempé que pour se sacrifier à n’importe quel devoir ?

« Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960

Au bout de vos insomnies, aux petites heures du jour, êtes-vous tenue en éveil par le souvenir de vos amours contrariées ? Êtes-vous torturée par les regrets et l’amertume ? À moins que vous ne fassiez l’inventaire, comme d’autres comptent les moutons, des cœurs brisés que vous avez laissés dans votre sillage… Ma très chère, votre naïveté est si touchante ! Quelles qu’aient pu être vos petites lâchetés et vos grandes trahisons, Natalie Barney a fait mille fois pire. C’est bien simple, vous n’êtes pas de taille à rivaliser. Depuis l’Outremonde, votre candeur arrache à Natalie l’un de ces demi-sourires énigmatiques qui subjuguaient les invité·es de son salon littéraire. Cependant, n’imaginez pas retenir son attention au-delà de quelques secondes. Natalie a toujours été une femme très occupée ; elle n’a pas de temps à vous consacrer. Déjà, elle se tourne vers une autre silhouette, celle d’une inconnue dont vous ne pouvez plus détacher vos yeux et que vous vous surprenez à détester comme si elle était votre rivale. Ma très chère, préparez-vous à souffrir ! Vous êtes loin d’être la seule à espérer…

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Natalie Barney vers 1900 © Frances Benjamin Johnston. Source …like a girl

Première partie

Épisode 2 – « American dream »
Épisode 3 – « Le Monde et le Demi-Monde »
Épisode 4 – « Idylle saphique »
Épisode 5 – « Lorély »
Épisode 6 – « Quelques portraits-sonnets de femmes »
Épisode 7 – « Le défi »
Épisode 8 – « Ma Blonde »
Épisode 9 – « Un nouveau départ »
Épisode 10 – « L’enfer, le paradis et le purgatoire »

Deuxième partie

À venir


BIBLIOGRAPHIE

« Chère Natalie Barney », écrit par Jean Chalon, éd. Flammarion, 1992

« Natalie Clifford Barney / Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019

« Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960

« The Amazon and the Page », écrit par Karla Jay, éd. Indiana University Press, 1988

« Un demi-siècle auprès de l’Amazone, mémoires de Berthe Cleyrergue ». Souvenirs recueillis et préface par Michèle Causse, éditions Tierce, 1980

« Wild Heart. A Life. Natalie Clifford Barney’s Journey from Victorian America to Belle Époque Paris », écrit par Suzanne Rodriguez, éd HarperCollins, 2002

« Women of the Left Bank », écrit par Shari Benstock, éd. University of Texas Press, 1986

« Women Lovers, or The Third Woman », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. University of Wisconsin Press, 2016.  Introduction de Melanie C. Hawthorne. Traduit par Chelsea Ray

Photo illustrant l’article : Natalie Clifford Barney vers 1900 © The Smithsonian Institution

NOTES

  1. « Un demi-siècle auprès de l’Amazone, mémoires de Berthe Cleyrergue ». Souvenirs recueillis et préface par Michèle Causse, éditions Tierce, 1980 [] []
  2. « Women of the Left Bank », écrit par Shari Benstock, éd. University of Texas Press, 1986 [] [] []
  3. « The Amazon and the Page », écrit par Karla Jay, éd. Indiana University Press, 1988, introduction p.13 []
  4. Amants féminins ou la troisième », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. ErosOnyx, 2013 [] []
  5. « Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960 []
  6. « Truly Wilde, écrit par Joan Schenkar, éd. Virago Press, 2000, p.160 » []
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