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Violet Trefusis – Épisode 8 – Renaissance à Paris

Violet s’installe à Paris avec Denys à l’automne 1921, dans un appartement situé dans le quartier des Ternes, loin des cercles mondains. Denys a renoncé une fois de plus au divorce. Sans argent et sans perspectives, il sait que la fortune et le carnet d’adresses d’Alice sont sa seule planche de salut. Apparemment, c’est Violet qui lui a proposé cet arrangement. Elle est désormais prête à accepter cette vie de mensonges et d’hypocrisie qui lui faisait jusqu’ici horreur. Alice prétend ne plus vouloir se mêler des affaires de sa fille aînée, mais Violet a sans doute cherché à lui donner des gages de bonne volonté. Abandonnée par Vita et bannie d’Angleterre, elle n’a pas d’autre choix que de regagner la faveur de sa mère toute puissante. Dans la situation où elle se trouve, c’est tout simplement une question de survie.

Violet et Denys mènent des existences séparées. Denys fréquente la communauté des Russes blancs réfugiés à Paris, passe ses soirées dans les night-clubs et collectionne les maîtresses : mannequins ou danseuses. Grâce à ses contacts, Alice lui a obtenu un travail dans le monde des affaires. Le mariage de façade de Violet et Denys fait illusion. Les apparences sont sauves.

La trahison de Pat Dansey

Trois mois après l’installation de Violet à Paris, Pat Dansey la trahit pour de bon. Désormais très amoureuse de Vita, elle lui déclare ne pas pouvoir « servir deux maîtres à la fois » et affirme commencer à détester Violet 1. Elle nourrit le ressentiment de Vita en dénigrant Violet et en l’accusant de divers mensonges et manipulations. En janvier 1922, Vita et Pat entament une liaison. Pat surnomme Vita « the Dark Man », une sorte d’ersatz de Julian. Elle la couvre de cadeaux ruineux, lui prête de l’argent et flatte son ego.

Violet ignore tout de cette trahison. À ses yeux, Pat est toujours sa confidente, son alliée, son dernier lien avec Vita. Pat sert aussi d’intermédiaire avec Alice qui surveille Violet depuis ses bateaux de croisière et ses hôtels de luxe. Lorsque Violet a besoin d’argent, elle se confie à Pat qui se charge de passer le mot à Alice.

En décembre 1922, Violet prévient Pat qu’elle a l’intention de faire un court séjour à Londres pour Noël. Pat en informe immédiatement Vita et Harold qui sont tous deux terrifiés. Lorsque Violet lui téléphone, Vita demande à son autre amante, Dorothy Wellesley, de rester dans la pièce afin d’être certaine de trouver le courage d’annoncer à Violet que rien ne pourra la décider à la revoir. 

Les années folles

Après la Première Guerre mondiale, le monde connaît une période d’intenses bouleversements politiques et sociaux. À Paris, « les années folles » se traduisent notamment par une effervescence culturelle dont les deux principaux pôles sont les quartiers de Montmartre et de Montparnasse (et ses célèbres cafés : la Coupole, le Dôme, la Closerie des Lilas, la Rotonde…).

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Le café de la Rotonde en 1922 par Peggy Bacon

Musique, littérature, peinture, ballets, jazz, music-hall : des artistes du monde entier s’installent à Paris : Picasso, Chagall, Modigliani, Stravinsky, Prokofiev, Ernest Hemingway, James Joyce, Joséphine Baker… Sylvia Beach ouvre sa librairie « Shakespeare and Compagny ». Sa compagne, Adrienne Monnier, anime quant à elle « La Maison des Amis des Livres » qui est l’un des centres de la vie littéraire parisienne. Les salons littéraires brillent de leurs derniers feux, comme ceux de Gertrude Stein, d’Anna de Noailles ou de Natalie Clifford Barney.

Isolée, Violet est pour le moment à l’écart de ce bouillonnement. Elle se sent défaite et prématurément vieillie. Sa rupture avec Vita lui permet cependant d’obtenir, en récompense de sa bonne conduite, plusieurs « aménagements de peine » dans sa prison dorée. Ses déménagements reflètent un retour en grâce progressif auprès d’Alice qui continue bien sûr à tout financer. Un an après son arrivée à Paris, Violet quitte les Ternes pour un quartier plus prestigieux, près de l’avenue Foch. Puis elle s’installe dans une maison à Auteuil, le premier endroit où elle se sent enfin chez elle.

En 1923, Violet rencontre celle qui va briser son isolement et lui permettre de se construire une nouvelle vie : la princesse de Polignac.

Winnaretta Singer

Winnaretta Singer est né en 1865 à New York. Son père, Isaac Merritt Singer, est l’industriel américain qui a perfectionné la machine à coudre et dont le patronyme est devenu une célèbre marque. À 22 ans, Winnaretta a été mariée une première fois au prince de Scey-Montbéliard, dont elle a divorcé cinq ans plus tard. Ce mariage tout à fait désastreux, arrangé par sa mère, lui a cependant permis de s’émanciper de la tutelle familiale.

En 1893, elle se remarie afin d’échapper au statut peu convenable de femme divorcée. Cette fois-ci, Winnaretta a choisi son prétendant, le prince de Polignac. Elle a négocié ses conditions : elle s’engage à financer les opéras qu’il compose et en échange, leur union demeurera un mariage blanc. Un accord qui satisfait pleinement le prince de Polignac qui est, tout comme Winnaretta, homosexuel.

Lorsqu’elle rencontre Winnaretta, Violet a vingt-neuf ans, et la princesse cinquante-huit. Winnaretta est veuve depuis une vingtaine d’années. Elle est totalement libre et extrêmement riche. Passionnée par les arts, et notamment la musique, elle est une mécène et une salonnière très influente. Elle soutient activement les ballets russes de Diaghilev. Confidente de Gabriel Fauré, elle encourage et commande des œuvres à de nombreux compositeurs, comme Igor Stravinsky, Nadia Boulanger ou Erik Satie. Ravel lui a dédié « Pavane pour une infante défunte » et Fauré ses « Cinq mélodies de Venise ». Winnaretta possède un palais à Venise et une immense demeure à Paris, au 43, avenue George Mandel, dont Violet devient vite une habituée (et qui abrite aujourd’hui la fondation Singer-Polignac).

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L’hôtel particulier Winnaretta qui accueille aujourd’hui sa fondation – © Celette / Licence CC BY-SA – photo non modifiée

Dans ses mémoires, Violet a prétendu que c’est Denys qui l’a présentée à Winnaretta. Les avis de ses biographes divergent, mais je penche plutôt en faveur de l’hypothèse de Cécile Wajsbrot 2 : au lieu de Denys, qui ne se préoccupe pas du tout de Violet, ce serait Alice qui serait à l’origine de cette rencontre. Alice et Winnaretta se connaissent et s’estiment mutuellement. Le lesbianisme de la princesse de Polignac est de notoriété publique. Alice lui présente Violet en toute connaissance de cause, mais aussi en toute confiance. Elle est persuadée que la princesse, figure parfaitement respectable et respectée du Tout-Paris, saura mener une éventuelle liaison avec la discrétion et la dignité nécessaires. Tout ce qui compte aux yeux d’Alice, c’est que les apparences soient sauves. Malgré la cruauté dont elle a pu faire preuve, Alice aime Violet à sa façon, et la princesse de Polignac représente un compromis acceptable ainsi qu’un choix pragmatique. La fortune et l’influence de Winnaretta ont bien des avantages auxquels Alice, l’ancienne maîtresse d’Édouard VII, n’est pas insensible.  

La femme-falaise

Winnaretta, surnommée avec crainte et ironie « Tante Winnie », est une femme puissante et intimidante, dotée d’un sens de la répartie mordant. Renouant avec son don pour le mimétisme développé dans l’enfance, Violet s’amuse à l’imiter. Elle singe ses meilleures répliques, susurrées entre ses dents toujours serrées avec un accent à moitié américain, à moitié snob 3. Jean Cocteau affirmait que Winnaretta avait « le profil de Dante » et la surnommait avec malice « Mère Dante », un jeu de mots avec emmerdante.

Dans ses mémoires, Violet la décrit de cette façon :

Madame de Polignac était une femme remarquable. Imperturbable, impénétrable, elle dominait la vie comme une falaise ; son profil de rocher paraissait attendre les embruns et les mouettes. Les gens tremblaient devant elle. (…) Son visage ressemblait plutôt à un paysage, avec son nuage de cheveux, le bleu de ses yeux, ses contours escarpés. (…) Comme tous les gens fondamentalement timides, elle était infiniment intimidante.

« Don’t Look Round », écrit par Violet Trefusis, éd. Hutchinson, 1952
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Winnaretta Singer ( et le comte de Sartiges ) en 1926

Parmi les anciennes maîtresses de Winnaretta, on trouve la compositrice Armande de Polignac (qui est la nièce de son époux), la peintre Romaine Brooks et la baronne Olga de Meyer. Adepte des habits de chasse et des bottes de cavalières, Winnaretta aime, comme le résume Cécile Wajsbrot, « les femmes plutôt jeunes, jolies et soumises » 4. Ses liaisons auraient été teintées de sadomasochisme.

Une certaine Mrs Blew-Jones a ainsi raconté avoir été témoin d’une scène qui l’a terrifiée. Venue livrer des fourrures à Winnaretta à 11 heures du matin, elle a été introduite par erreur (visiblement à la place d’une autre jeune femme) dans un boudoir ou elle a été accueillie par Winnaretta, vêtue d’un simple peignoir et chaussée de hautes bottes. Sur un sofa, Violet et une inconnue, entièrement nues, étaient enlacées dans une « étrange étreinte ». Shocking ! 5

S’il est difficile d’évaluer la véracité de cette anecdote, on peut en revanche en déduire qu’au contraire de Vita et de Pat Dansey, Winnaretta ne se sentait probablement pas dépassée par Violet. Quant à celle-ci, à la lecture de certaines de ses lettres à Vita, on n’est guère étonnée qu’elle ait pu être attirée par ce genre de dynamique sexuelle et amoureuse. Quelques années plus tôt, elle fantasmait sur un Julian dominateur et cruel qu’elle aimerait avec dévotion tandis qu’il la tromperait allégrement et lui volerait tout son argent. « J’aime ton atavisme embusqué, écrivait-elle à Vita… J’aime ta férocité latente, ta sensualité prudente… Cela me fait me sentir terriblement intimidée. » 6

Une relation secrète

Malheureusement, on ne sait pas grand-chose sur la relation amoureuse de Violet et de Winnaretta qui dure neuf ans. Très secrète, la princesse de Polignac a demandé à ce que tous ses papiers privés soient brûlés après sa mort. Quant à Violet, depuis la débâcle de sa liaison avec Vita, elle s’est probablement juré que plus personne ne serait en mesure de violer son intimité ou de percer ses secrets. En 1918, elle écrivait déjà à Vita :

Je suis plus jalouse de mon intimité que de quoi que ce soit d’autre dans ce monde. Je déteste discuter de sujets qui pourraient donner aux gens des indices à propos de moi. Je ne veux pas que les gens apprennent à me connaître ; plutôt que de laisser cela arriver, je construirai une formidable forteresse de réserve autour de moi. Je triplerai la garde à l’entrée, Cerbère lui-même serait moins féroce que le « spadassius », prêt à transpercer sur place le moindre intrus.

« Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989

D’après Philippe Jullian 3, la princesse de Polignac était très amoureuse de Violet à qui elle apporte affection, protection et stabilité émotionnelle. Winaretta introduit également Violet dans les cercles mondains et aristocratiques, intellectuels et artistiques de la vie parisienne. Violet rencontre Jean Cocteau, Anna de Noailles et sa sœur Hélène de Caraman-Chimay, Colette (que Violet a toujours admirée et avec qui elle a peut-être eu une liaison), Jean Giraudoux, Paul Valéry… Elle se lie aussi d’amitié avec les compositeurs Francis Poulenc et Henri Sauguet, et l’autrice Rebecca West. Comme Colette, ces artistes demeureront ses amis durant toute sa vie.

Violet s’immerge dans ces sphères mondaines qu’elle méprisait quelques années plus tôt. Son histoire d’amour avec Vita l’a profondément affectée. Violet est traumatisée par l’ostracisme qu’elle a subi, la violence du rejet de sa propre famille et par la haine, totalement injuste, que lui voue désormais Vita. Elle n’a plus la force de se rebeller ni même de se réinventer. Elle se laisse porter par le courant dans ce milieu ultra privilégié, rempli de princesses et de duchesses, de fêtes et de bals masqués, d’hôtels particuliers et de palais vénitiens. Elle qui rêvait d’une vie « dans la pauvreté et l’obscurité » aux côtés de la femme qu’elle aimait va profiter autant que possible de la fortune de sa mère ; cet argent dont Alice s’est servie pour l’humilier et la soumettre à sa volonté. Comme une sorte de revanche, Violet dépense sans compter. Alice se plaint, mais paye les factures. 

Quelques bribes de Vita

En 1923, Violet reçoit par l’intermédiaire de Pat Dansey un exemplaire de l’édition américaine de « Challenge » (le livre ne sortira qu’en 1973 en Angleterre). Le roman lui est dédié, avec quelques mots à son intention, écrit dans leur langage secret qu’elle seule peut décoder : « ce livre est le tien, ma sorcière. Lis-le et tu y trouveras ton âme tourmentée, changée et libre ». Une fois de plus, Violet est cantonnée dans son rôle de sorcière, de créature ensorceleuse. Dans le roman, son personnage porte le nom d’Ève Changeling – un patronyme plutôt lourd de sous-entendus. Malgré tout, Violet surligne avec soin dans son exemplaire de « Challenge », tous les passages qui lui semblent prouver que Vita l’a réellement aimée.

En décembre 1924, Violet est conviée à un dîner où Vita a également été invitée. Après plusieurs années de séparation sans aucun contact, Violet est terrorisée et bouleversée à l’idée de la revoir. Paranoïaque et tout en pondération, Harold met Vita en garde : « Sois prudente et tâche de ne pas être envoutée par ce démon. Je sais qu’elle tentera de nous faire du mal » 5. Oscillant entre curiosité et panique, Vita choisit de se montrer glaciale. Violet est terriblement abattue et écrit à Vita pour lui reprocher sa froideur, mais sa lettre reste sans réponse. 7.

L’Ombrellino

En 1924, Alice achète la villa l’Ombrellino, à Florence ; un véritable palais à la mesure de sa fortune. Elle y règne comme elle régnait autrefois sur le 16, Grosvenor Street. Les archives de l’université de Yale conservent un album qui contient de nombreux clichés de la villa et de sa somptueuse terrasse, prétexte à d’innombrables photos de groupes où défilent aristocrates, princes et princesses, ambassadeurs, généraux et amiraux. Winston Churchill, qui était peintre à ses heures perdues, aurait tenté de peindre la vue splendide visible depuis la terrasse à l’occasion d’une de ses visites.

Réconciliée avec sa mère, Violet séjourne souvent à l’Ombrellino. Elle aussi prend la pose aux côtés de Sonia, de Denys ou de ses amies, la princesse Bibesco et Gilone de Caraman-Chimay. Elle se passionne pour Florence et les Médicis dont elle affirmera plus tard être la descendante, comme elle prétendra avec insistance être la fille d’Édouard VII.

Mensonges et vérités

Violet a toujours eu une vive imagination. Dans les moments de crises, ou pour échapper à l’ennui, elle a pris l’habitude de se réfugier dans son propre monde, plus sûr et moins cruel que la réalité. En 1920, elle écrivait à Vita :

Sais-tu, Mitya, que mon seul lien solide et indestructible avec ce monde, c’est toi et mon amour pour toi ? Je crois que si tu n’étais pas là, je vivrais de plus en plus dans mon propre monde, jusqu’à m’y retirer définitivement.

« Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989

Souvent accusée de mentir, Violet finit par se définir elle-même comme une menteuse. Pourtant, elle semble surtout avoir une tendance à fabuler, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Au fil des ans, cette tendance s’aggrave – signe, peut-être, d’une dégradation progressive de sa santé mentale. Mais les libertés que prend Violet avec la réalité sont aussi une façon de se moquer des conventions, de l’hypocrisie de la société et des codes de l’hétérosexualité. Ses mensonges sont une plaisanterie adressée à elle seule, une manière élégante de lutter contre la dépression et le désespoir, l’unique petite rébellion qu’elle s’autorise encore.

Car après tout, le monde entier n’est-il pas qu’un odieux mensonge ? Si la « vérité » existait réellement, pourquoi Violet aurait-elle été traitée comme une criminelle, une dangereuse sorcière, un démon malfaisant ? Son seul crime a été d’aimer Vita de toute son âme, tandis que la bonne société (et Vita elle-même) se vautrait en toute tranquillité dans le mensonge, l’adultère et l’hypocrisie.

Violet se divertit donc en se montrant au bras de jeunes hommes homosexuels qu’elle présente comme ses chevaliers servants (plus tard, ils deviendront ses « neveux »). Elle se rêve fille de roi ou descendante des Médicis, s’invente une rencontre avec Mussolini, imagine que Denys fait un peu d’espionnage pour le compte de la Grande-Bretagne lors de ses voyages en Russie. Dans ses mémoires, « Don’t Look Round », qu’elle écrit après la mort de sa mère, elle réinvente totalement sa vie. Ses biographes ont avancé l’hypothèse qu’elle voulait peut-être faire un cadeau posthume à Alice : une version de son existence qui aurait enfin pleinement satisfait sa mère.  

Mais au milieu des années 1920, Violet n’a pas encore oublié tous ses rêves de jeunesse. Les qualités qui l’attirent chez ses amis sont toujours l’intelligence et la sensibilité artistique. Elle s’est fait accepter dans les cercles culturels parisiens grâce à son humour, son esprit et son charme. Elle rêve cependant de trouver sa vraie place en devenant à son tour une autrice. Confortée par l’amour de Winnaretta et encouragée par son amitié avec des écrivaines comme Colette, Anna de Noailles ou Rebecca West, Violet reprend l’écriture.

Poursuivre la lecture – épisode 9

Photo illustrant l’article : Violet peinte par Jacques-Emile Blanche, 1926 © National Portrait Gallery, London (licence CC BY-NC-ND 3.0) 

Notes

  1. « Mrs Keppel and Her Daughter » écrit par Diana Souhami, éd HarperCollins 1996, chapitre 14[]
  2. « Violet Trefusis » écrit par Cécile Wajsbrot, éd. Mercure de France 1989, p.117[]
  3. « Violet Trefusis : a biography », écrit par Philippe Jullian et John Phillips, éd. A. Harvest/HBJ Books, 1976, p68[][]
  4. « Violet Trefusis » écrit par Cécile Wajsbrot, éd. Mercure de France 1989, p.118[]
  5. « Mrs Keppel and Her Daughter » écrit par Diana Souhami, éd HarperCollins 1996, chapitre 16[][]
  6. « Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989[]
  7. « Violet Trefusis » écrit par Cécile Wajsbrot, éd. Mercure de France 1989, p.123[]
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