Natalie et Liane vivent un premier mois de passion sans orages. Elles se trouvent des petits noms : Lilly, Lianon, ou Lianou pour Liane, tandis que Natalie devient Flossie, Natty ou « Moonbeam » en référence à ses cheveux blonds. Natalie dépense tout son « argent de poche »1 en bouquets de fleurs, et toutes deux s’envoient des lettres et des pneumatiques brûlants.
Pour marquer leur engagement l’une envers l’autre, elles se commandent deux bagues chez Lalique. Liane doit bien sûr poursuivre sa carrière de courtisane, mais promet de ne partager le lit d’aucune autre femme.
Natalie et Liane ont eu des parcours de vie très différents. Natalie, fille de millionnaires américains, a toujours été choyée et gâtée. Liane, élevée dans la pauvreté dans un couvent breton, est devenue courtisane pour échapper à un époux violent puis à la misère. Les élans de Natalie reflètent la naïveté de ses vingt-deux ans. Liane n’a que six ou sept ans de plus, mais les années de vie d’une courtisane valent sans doute le double ou le triple. Malgré leurs différences, Liane et Natalie se sentent liées par une communauté de destins, parce qu’elles sont des femmes dans une société patriarcale et parce qu’elles sont lesbiennes. Pour Natalie, Liane est sa « sœur de rêves » et sa « douce sœur d’âme ». Quant à Liane, elle appelle Natalie ma « sœur-fleur » ou « ma petite sœur mignonne ». À des degrés différents, toutes deux subissent la domination masculine qui étouffe leurs aspirations et restreint leur liberté.
Écrire/S’écrire
Natalie et Liane ont beaucoup d’affinités intellectuelles. Leurs lettres contiennent souvent des extraits de poèmes ou leurs impressions au sujet de leurs dernières lectures. Elles ont aussi en commun le goût et le besoin d’écrire. Avant sa rencontre avec Natalie, Liane a déjà publié deux romans : « l’Insaisissable » et « La Mauvaise Part – Myrrhille », qui avaient tous deux pour sujet les « élans et les peines de jeunes femmes mondaines »2.
Dès les premières semaines de leur liaison, Natalie et Liane ébauchent l’écriture d’un conte symboliste dont le personnage principal se nomme « Orphilo »3 – un projet qu’elles abandonneront. Six mois après leur rencontre, Liane commence la rédaction d’un roman retraçant leur histoire d’amour. Natalie en est la première lectrice. Liane s’inspire des lettres que lui envoie Natalie et lui demande même de détailler ses impressions suite à une soirée qu’elles ont passée ensemble au théâtre pour admirer Sarah Bernhardt dans le rôle d’Hamlet.
Veux-tu me rendre un service, fais-moi un petit compte-rendu de ton impression d’Hamlet. Je nous fais là cachées dans la baignoire et ça me serait nécessaire et intéressant de savoir l’exacte impression que t’a causée ce chef-d’œuvre. Relis-le, lis-le, et détaille-moi un peu tes idées là-dessus, acte par acte. Cela sera bien sérieux pour ta blondeur – mais te changera de tes pensées de bal et de petites robes roses ou blanches…
« Natalie Clifford Barney / Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.106
Natalie s’exécute, et Liane reprendra son texte presque mot pour mot dans son roman.
Un roman sulfureux
Le roman de Liane, « Idylle saphique », paraît en 1901. C’est un tel succès qu’il est réimprimé soixante-dix fois au cours de sa première année d’existence4. Il provoque également un énorme scandale. Pour satisfaire son éditeur – et que la morale soit sauve –, Liane a réservé un sort funeste à son héroïne qui se devait de périr tragiquement à la fin du roman afin de la punir de ses penchants lesbiens.
À cette époque, les ouvrages qui mettaient en scène des amours saphiques avaient pour seul but d’assouvir les fantasmes masculins. Selon Suzanne Rodriguez, la biographie de Natalie Barney, « Liane de Pougy était bien plus démocratique. Idylle saphique était pensé pour plaire à tous ses lecteurs, quels que soient leur sexe, leurs préférences et leurs valeurs morales »5. Le roman, qui souffre à mon sens de ces impossibles compromis ainsi que de son style indigeste, vaut surtout pour le témoignage qu’il constitue sur la liaison de Liane et de Natalie.
Dans « Idylle saphique », Liane est une courtisane rebaptisée « Annhine de Lys ». Natalie, une jeune Américaine originaire de San Francisco, apparaît sous le pseudonyme qu’elle a utilisé au début de leur liaison : « Florence Temple-Bradford », ou encore ses surnoms de Flossie et de Moonbeam. Ces changements de noms sont les seuls efforts consentis par Liane pour dissimuler la véritable identité de ses protagonistes. « Idylle saphique » est peut-être le roman à clé le plus transparent de l’histoire de ce genre littéraire. Le public a très vite compris qu’« Idylle saphique » était tiré de la vie de Liane, et Natalie Barney fut rapidement identifiée comme l’inspiratrice du personnage de Flossie, ce qui lui vaudra un début de notoriété qu’elle s’appliquera à accroître au cours des années suivantes.
Toute sa vie, Natalie éprouvera des sentiments ambivalents à l’égard d’« Idylle saphique ». D’un côté, elle estimait que Liane s’était donné le beau rôle dans son roman en exagérant la dévotion que « Flossie » lui vouait, mais aussi en se présentant comme la victime de ses tentatives de séduction. Natalie a même ressenti le besoin d’écrire sa propre version de leur histoire d’amour. Son manuscrit, intitulé « Lettres à une connue », est demeuré inédit.
Natalie était cependant attachée à « Idylle saphique » à la fois en raison des souvenirs qu’il évoquait, mais aussi parce que le roman lui a permis de commencer à bâtir sa légende et sa « mauvaise réputation » qui l’amusait beaucoup. Dans sa biographie de Natalie, Jean Chalon raconte qu’elle lui a un jour tendu son exemplaire dédicacé en lui disant « toute mon histoire avec Liane est là, moment par moment, ou presque »6.
Premiers nuages
Après un mois d’idylle, Natalie et Liane sont rattrapées par la réalité. Les premières difficultés surgissent. Natalie a beau bénéficier de bien plus de liberté que les jeunes femmes de son époque, elle doit rendre des comptes à sa mère et justifier ses absences. Elle est obligée de ruser pour échapper à la surveillance de ses proches et souffre de devoir dissimuler ses sentiments pour Liane :
Triste et emblématique : je suis obligée de cacher même la rose que tu m’as donnée avant de rentrer chez moi. Quand pourrai-je hautement clamer mon amour pour toi et mon culte pour la beauté des religions lesbiennes ? Ne plus nier Sappho et ne plus cacher Liane ! (…) Mais pour cela il ne faudrait pas être de ce siècle, ni même de ce monde.
« Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.80
De son côté, Liane a énormément d’obligations. Il y a ses clients bien sûr, qu’elle suit aux quatre coins de l’Europe, mais aussi son personnage de grande courtisane qui lui impose de se montrer et de parader constamment afin d’entretenir sa réputation et sa notoriété.
Dans ses lettres, Liane exprime souvent un sentiment de lassitude : « tout semble artificiel, interlope et honteux » se plaint-elle. Il lui est parfois pénible de jouer la comédie pour ses clients qu’il faut amuser et divertir. Le personnage de « Liane de Pougy » devient un double encombrant, source de souffrances psychologiques.
Pourquoi le dédoublement de moi-même ? Pourquoi ne suis-je pas tout entière comme eux tous, comme elles toutes ? D’où vient ma tristesse, mes révoltes, ma peine, ma douleur ? Je souffre.
« Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.68
Viens me prendre, me sauver ! Et je partirai avec toi loin d’eux tous, loin d’elles toutes.
Rome, Londres, Paris, Dinard
En mars 1899, Liane reçoit un télégramme d’un de ses clients lui ordonnant de le retrouver à Rome. Sans états d’âme, elle fait immédiatement ses valises. Natalie accueille la nouvelle avec beaucoup moins de sang-froid. Elle fait une scène à Liane, ce qui n’empêche pas la courtisane de partir. Liane n’a pas beaucoup de patience pour les récriminations de Natalie :
Toi ?… Tu me fais l’effet d’une de ces pauvres petites fleurs pâles et ouvertes, tristes et effeuillées qui semblent toujours se plaindre de tout, du froid, du soleil, de la poussière, de la pluie, de l’obscurité, de la vivacité du jour… petite fleur faible qui ne vit que du souvenir de ce qui l’a fait gémir ou de l’espoir de ce qui l’achèvera.
« Chère Natalie Barney », écrit par Jean Chalon, éd. Flammarion, 1992, p.60
Natalie parvient à convaincre sa mère de passer Pâques à Rome dans l’espoir de voler quelques moments en compagnie de Liane. Mais celle-ci est accaparée par son client – enfin ses clients, puisque Natalie finit par découvrir que les services de Liane ont également été loués au bénéfice de l’épouse de son « protecteur ». Natalie est blessée. Elle a l’impression que Liane a rompu sa promesse de ne pas coucher avec d’autres femmes. Liane lui rappelle qu’elle pratique « un commerce honnête », lui conseillant par là même de ne pas prendre trop à cœur tout ce qui concerne ses obligations professionnelles.7
Après Rome, Natalie s’arrange pour suivre Liane à Londres. Une amie déjà mariée joue les chaperons. À Paris, leurs brèves rencontres sont compromises par la présence du père de Natalie, Albert, qui a rejoint sa famille désormais installée avenue Victor Hugo. Natalie doit plus que jamais ruser pour voir Liane. Les deux femmes correspondent via une amie, et multiplient les stratagèmes pour se retrouver durant quelques heures.
Durant l’été 1899, Natalie séjourne plusieurs mois à Dinard avec sa famille. En septembre, elle loue secrètement une maison à l’attention de Liane. Les deux femmes y passent quelques jours ensemble. Bien moins longtemps que prévu cependant, car Liane a été rappelée à l’ordre par une lettre de son mentor et amie Valtesse de la Bigne qui l’accuse de mettre sa carrière en danger pour une amourette, un caprice. Liane néglige sa profession et passe à côté de belles occasions, comme ce jeune homme de bonne famille prêt à lui offrir cinq cent mille francs. À Paris, les rivales de Liane profitent de son absence pour briller et lui voler des clients. Des rumeurs qui pourraient nuire à sa carrière circulent dans la capitale. Déjà, en mai 1899, le journal Gil Blas évoquait dans ses colonnes l’existence d’une jeune Américaine blonde qui aurait ravi le cœur de Liane.
Liane abandonne Natalie à Dinard et rentre à Paris pour gagner ses cinq cent mille francs.
Des tensions croissantes
Natalie insiste de plus en plus souvent auprès de Liane afin qu’elle abandonne son métier de courtisane.
Tu vas encore livrer mon culte, ton fragile corps aux impies. Ah Lilly darling, je ne suis pas jalouse ni égoïste mais la pensée de cela me rend triste, si triste que souvent j’en pleure. Ma douce fleur, sens un peu ce que je souffre de te savoir tant à la portée de ces brutes, de ces hommes ! Ils ne savent pas même aimer ta beauté et si tu leur parles de ton âme, ils doivent dire : « qu’est-ce que c’est cela ? ». Comment te mettre hors d’atteinte de tout ce qui ne te comprend pas, comment te garder non pour moi, mais pour toi-même ?
« Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.137
De son côté, Natalie subit des pressions de la part de son père qui rêve de la marier au plus vite, si possible à un fiancé fortuné. Natalie conçoit alors un plan alambiqué. Prête, en dernier recours, à consentir au mariage, elle tente de convaincre Robert, son pseudo fiancé, d’adopter Liane une fois qu’ils seront mariés. Ainsi, Natalie échappera enfin à la tutelle de sa famille, et Liane pourra cesser pour toujours de se prostituer.
Ma très chère, je suppose que la description de Natalie en page florentin ou l’évocation de la baignoire de Liane vous ont fait oublier jusqu’à l’existence de Robert Kelso Cassatt, un riche héritier de Pittsburgh et ami d’enfance très épris de Natalie qui lui a proposé un mariage blanc ; une idée que Natalie n’a acceptée que pour calmer l’impatience d’Albert (voir épisode 3).
Robert ne répondra jamais à la lettre de Natalie dans laquelle elle lui détaillait son plan. Il a finalement réalisé qu’un mariage blanc avec Natalie était au-dessus de ses forces et s’est mis en quête d’une fiancée qui voudrait réellement de lui.
Liane finit par s’énerver face aux reproches de Natalie – une jeune femme riche et gâtée qui n’a pas eu à faire les mêmes sacrifices. Liane a besoin d’argent et doit aussi penser à son avenir. Il lui faut amasser une fortune suffisante pour se mettre définitivement à l’abri de la misère. Elle ne peut pas se permettre d’arrêter son métier.
Ma chère Natalie,
« Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.175
J’ai reçu ta longue lettre. Tu m’ennuies à me répéter toutes ces sornettes sur ma vie ! Ma vie est probablement moins hypocrite, moins fausse et aussi moins calcul et intérêt que la tienne. Ce que je fais, je le fais ouvertement et sans arrière-pensée, chacun connaît mon but et je cours les risques et dangers de ce que je fais. Je ne vole l’estime de personne. Rentre en toi-même et médite ce que je te dis là.
Maintenant cette vie me peine certainement car j’ai en moi d’autres aspirations et un petit sentiment honnête et bon au fond, des rêves, mais puisque tu ne peux pas m’en faire sortir, à quoi bon me le reprocher.
La crise
L’amour de Natalie et de Liane souffre de diverses pressions : le métier de Liane, l’omniprésence de ses clients, les prétendants qui rôdent autour de Natalie, mais aussi le regard pesant de la société qui condamne leur relation comme une « perversité », une « chimère ». Liane est toujours sous l’œil du public, objet de toutes les attentions et de toutes les rumeurs qui ne cessent d’enfler.
Un ami proche des Barney décide de mettre Natalie en garde en la prévenant qu’elle court à sa perte en poursuivant sa liaison avec Liane. Son intervention effraie Natalie : « je crains tant les hommes, les hommes nous ont fait tant de mal déjà. Que peut celui-ci, que sait-il – et comment je l’ignore – mais j’ai peur, si peur8.
Natalie est horrifiée en découvrant ce que les gens disent de sa liaison avec Liane :
L’ami de la famille est venu me raconter ce qu’on se plaît à dire de moi : des choses tellement répugnantes qu’il faut plaindre les esprits qui les ont conçues. Nos sentiments et nos actes se vulgarisent en devenant publics et notre pureté d’intention a du mal à se remettre après avoir passé par certains cerveaux. (…) Je me regarde sans honte : on a jamais blâmé les albinos d’avoir les yeux roses et les cheveux blanchâtres, pourquoi m’en voudrait-on d’être lesbienne ? C’est une affaire de nature : mon étrangeté n’est pas un vice, n’est pas « voulue » et ne nuit à personne.
Cité dans « Chère Natalie Barney », écrit par Jean Chalon, éd. Flammarion, 1992, p.74
Albert, le père de Natalie, finit par découvrir sa liaison avec Liane. Fou de rage, il aurait, selon une amie de Natalie, empoigné sa fille par les cheveux et l’aurait traîné à sa suite tout le long de l’avenue Victor Hugo.9.
La relation entre Liane et Natalie se dégrade rapidement. L’idylle des débuts laisse la place à des disputes violentes, des mots cruels, des séparations, des vengeances et des humiliations. Liane a raconté bien plus tard avoir un jour invité Natalie chez Valtesse de la Bigne puis l’avoir abandonnée dans un salon tandis qu’elle se livrait aux caresses de Valtesse dans une pièce adjacente, bien consciente que Natalie l’attendait, devinait ce qui était en train de se passer et en souffrait. Natalie a également relaté dans ses mémoires (inédites) une soirée où Liane l’aurait emmenée dans une maison close et aurait fait l’amour à une prostituée devant elle.
Le coup de grâce
À l’automne 1899, Liane part avec un client au Portugal, laissant Natalie sans nouvelles. En décembre, Natalie reçoit enfin une longue lettre confuse qui semble être une lettre de rupture. Puis Liane se montre à nouveau aimante, confiant son désir de passer la nouvelle année en compagnie de Natalie. Mais lorsque celle-ci se présente à la porte de Liane, elle apprend par la domestique que la courtisane a quitté Paris pour Monte-Carlo avec l’un de ses clients. Cette humiliation blesse cruellement Natalie. Pour autant, elle ne met pas définitivement fin à sa liaison avec Liane qui va se poursuivre, de manière intermittente, durant des années et même des décennies.
La liaison de Natalie et de Liane a-t-elle souffert de leurs trop grandes différences et de leurs deux fortes personnalités ? À moins que, comme Liane l’a regretté dans l’une de ses lettres, Natalie l’ait rencontrée trop tard ? L’idéalisme de la jeune héritière s’est heurté aux dures réalités vécues par la courtisane tout au long de sa vie.
Natalie est en tout cas meurtrie par cet échec. Elle ne se sent appartenir ni au monde ni au demi-monde et cherche dans quelle communauté, dans quelle société elle pourrait trouver sa place. Le soir où elle reçoit la longue et confuse lettre de rupture de Liane, elle fait la rencontre d’une jeune Anglaise passionnée de poésie qui va avoir une influence considérable sur son existence.
Poursuivre la lecture – épisode 5
Image Illustrant l’article : Liane de Pougy photographiée par Nadar
Notes
- « Chère Natalie Barney », écrit par Jean Chalon, éd. Flammarion, 1992, p.58 [↩]
- « Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.28 [↩]
- « Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.67 [↩]
- « Wild Heart. A Life. Natalie Clifford Barney’s Journey from Victorian America to Belle Époque Paris », écrit par Suzanne Rodriguez, éd HarperCollins, 2002, p.91 [↩]
- « Wild Heart. A Life. Natalie Clifford Barney’s Journey from Victorian America to Belle Époque Paris », écrit par Suzanne Rodriguez, éd HarperCollins, 2002, p.93 [↩]
- « Chère Natalie Barney », écrit par Jean Chalon, éd. Flammarion, 1992, p.56 [↩]
- « Wild Heart. A Life. Natalie Clifford Barney’s Journey from Victorian America to Belle Époque Paris », écrit par Suzanne Rodriguez, éd HarperCollins, 2002, p.96 [↩]
- « Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.116 [↩]
- « Tes blessures sont plus douces que leurs caresses », écrit par Jean-Paul Goujon, éd. Régine Deforges, 1986, p.114 [↩]