Palais-royal

Violet Trefusis – Épisode 5 – Malédiction sur un jardin

Vita et Violet arrivent à Paris le 26 novembre 1918 et s’installent dans un appartement prêté par un ami au Palais Royal. Le lendemain, elles passent la journée avec Denys qui a servi de prétexte à Violet pour justifier ce voyage auprès de sa mère.

Environ un mois avant leur départ pour la France, Vita a tenté une expérience risquée en prenant l’apparence d’un jeune soldat blessé à l’occasion d’un périple à travers Londres et jusqu’à Knole. À Paris, Vita renouvelle fréquemment cette transgression. Vêtue d’un uniforme, le visage à moitié dissimulé par un bandage, elle se fait passer pour l’un des nombreux soldats démobilisés qui hantent les rues de la capitale française quelques jours à peine après la signature de l’armistice.

Perçues comme un couple hétérosexuel, Vita et Violet goûtent à une liberté inédite. Vita peut enfin emmener Violet danser, dîner et assister à des pièces de théâtre. Dans son manuscrit secret écrit deux ans plus tard, Vita se souviendra :

Je n’oublierai jamais ces soirées où nous marchions lentement à travers les rues de Paris jusqu’à notre appartement. Personnellement, je ne m’étais jamais sentie aussi libre de ma vie. C’est peut-être le moment où nous avons été les plus heureuses. Quand nous entrions dans l’appartement, les fenêtres étaient toujours ouvertes sur la cour du Palais Royal et ses fontaines qui éclaboussaient par terre. C’était incroyable – comme un conte de fées.

« Portrait of a Marriage » écrit par Nigel Nicolson éd. Weidenfeld & Nicolson 1973

Pour Violet, ces quelques jours sont tout aussi inoubliables :

Jamais de ma vie je n’oublierai la folle exaltation de ces nuits passées à errer avec Julian [le surnom de Vita]. Mon cerveau est grisé rien qu’en y repensant. La nuit où nous étions au Palais Royal et celle où nous sommes allées voir « La femme et le pantin » sont les plus heureuses de mon existence. J’étais tout simplement ivre de bonheur. Nous étions des Bohémiens, Julian et moi, avec juste assez pour nous payer à dîner, libres, sans soucis ni liens avec le monde. Ô Dieu ! J’étais heureuse ! J’ai pensé que cela ne s’arrêterait jamais. J’étais follement, avidement amoureuse de toi. Julian était un poète sans-le-sou : j’étais la maîtresse de Julian. Un jour, Julian écrirait de la grande poésie et gagnerait de l’argent – mais, en attendant, nous avions juste de quoi vivre. Je vénérais Julian. Le Paris de François Villon, Louise, La Bohème, Alfred de Musset, tous mêlés, déposés à nos pieds : nous en faisons partie, en fait. Je m’abandonnais au bonheur et me livrais à tes caresses scandaleusement indiscrètes, au vu et au su de tout le public du théâtre.

« Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989
Paris-Jardin-du-Palais-Royal
Le jardin du Palais Royal à Paris dans les années 1920. Carte postale, éditions Yvon

L’escapade

Violet et Vita quittent l’appartement du Palais Royal et louent des chambres d’hôtel. Puis elles partent pour le sud de la France, passent par Avignon et Saint-Raphaël avant de poser leurs valises à Monte-Carlo. Le voyage à Paris, qui devait durer une semaine, se transforme en une véritable « fugue » – aux yeux de leurs proches en tout cas, car rappelons que Vita et Violet sont deux femmes adultes. À Monte-Carlo, elles se promènent au bord de la mer ; admirent les villas construites sur les collines et les yachts amarrés dans le port ; écrivent le roman de Vita, « Challenge » ; jouent au casino où elles perdent pas mal d’argent. En dansant ensemble dans un hôtel, elles provoquent un petit scandale et sont priées de quitter les lieux. Vita ne rentre pas en Angleterre pour Noël qu’Harold passe seul avec les enfants. 

Les semaines s’enchaînent. Scandalisée par la désertion de sa fille, Victoria la bombarde de lettres et tente de la culpabiliser : quelle mère abandonne ainsi ses enfants ? – Victoria, cette si bonne mère qui, lorsque Vita était enfant, la punissait en lui répétant qu’elle la trouvait laide et qu’elle regrettait de l’avoir eue.

Auprès de ses amis, Victoria se plaint amèrement de Violet qu’elle qualifie de « pervertie sexuelle », de vipère et d’ensorceleuse1. Les rumeurs enflent. Alice Keppel tente de les contrer en annonçant partout les fiançailles de Violet avec Denys. Elle commence à s’inquiéter que la réputation de Violet ternisse celle de Sonia, sa fille cadette.

Monte-Carlo
Monte-Carlo, vers 1900

Harold se rend à Paris où il participe à la Conférence de la paix qui débouchera sur le traité de Versailles en août 1919. Il s’installe dans un appartement, achète des meubles et embauche des domestiques, persuadé que Vita le rejoindra fin janvier. Mais Vita ne vient pas. Harold lui envoie des lettres où se mêlent culpabilisation, déclarations d’amour et tentatives de négociation. Ce qui ne l’empêche pas, par ailleurs, d’entamer plusieurs liaisons et de se consoler en fréquentant des prostitués.

En prévision de leur voyage, Vita et Violet ont économisé sur la pension qu’elles reçoivent de leurs parents. Elles n’ont pas d’autres revenus, pas de possessions en leurs noms propres. Une fois leur pécule dépensé, Vita demande de l’argent à Harold et en emprunte à un ami, Gerald Wellesley. Puis les deux femmes déposent leurs bijoux au mont-de-piété pour repousser le plus possible le moment de la séparation. La rumeur de la scène qu’elles ont causée dans leur hôtel s’est propagée jusqu’à Londres. L’Europe vient à peine de sortir du cauchemar de la Première Guerre mondiale, ses dix millions de morts et ses huit millions d’invalides, mais la bonne société est horrifiée à l’idée que deux femmes aient pu danser ensemble – peut-être flirter et s’embrasser.

Entre deux conférences pour la paix et ses liaisons masculines, Harold trouve lui aussi le temps de s’indigner : « Je ne pourrais pas te pardonner si tu as fait quelque chose d’aussi vulgaire et dangereux », menace-t-il dans une lettre. Il ajoute : « Elle [Violet] te flatte, voilà tout. Toutes ces stupides bonnes femmes se laissent toujours berner par la flatterie. Comme je déteste les femmes ! »2 Quelques mois plus tôt, il souhaitait déjà la mort de Violet. Désormais, il lui cracherait bien au visage. Pour lui, Violet a corrompu Vita et l’a rendue dure, égoïste et cruelle. Et patata et patati, aurait ricané la Violet de dix-sept ans, dans un français presque impeccable.

Le retour en Angleterre

La « fugue » de Vita et Violet ne prend fin qu’en mars 1919. Vita rejoint Harold à Paris le 15 mars avant de rentrer en Angleterre. Victoria boude et refuse d’accepter les présents que Vita lui a apportés. Harold tente d’apaiser les choses dans l’espoir d’un retour à la normale.

Violet affronte la fureur d’Alice qui, dès le 26, annonce – officiellement cette fois, lors d’une grande soirée – les fiançailles de Violet et Denys. Le mariage est fixé au 2 juin. Violet, qui n’a jamais désobéi à sa mère, n’ose pas s’y opposer. Elle s’interroge :

Est-ce si mal, ce que je demande ? Être avec la personne que j’aime de tout mon cœur et de toute mon âme – dans la pauvreté et l’obscurité ? (…) Est-ce si mal ?

« Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989

Violet se sent défaite. Elle ignore comment se rebeller. Elle ne peut pas le faire seule ; elle a besoin de Vita. Il faudrait que Vita/Julian l’enlève, juste avant le mariage, et qu’elles s’enfuient toutes les deux. Mais Violet perçoit que quelque chose ne va pas. La preuve est là, sous ses yeux, dans les lettres de Vita qui s’accommode un peu trop bien de la situation et qui travaille à la publication de son premier roman, « Heritage ». Violet accuse :

Tu m’écris de façon littéraire, de très belles lettres soignées, avec des phrases mélodieuses, parfaitement tournées. Pourquoi est-ce que tu ne jures pas ? Ne tempêtes pas ? Pourquoi est-ce que tu ne maudis pas le sort qui t’a arrachée à moi ? Pourquoi est-ce que tu ne maudis pas cette horrible situation qui me tient éveillée, nuit après nuit, à pleurer sur toi ?

« Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989

À ce moment précis, Violet a probablement compris que la partie était perdue, mais elle refuse de l’admettre. Comment vivre dans un monde où Julian se révèlerait être un rebelle de pacotille et l’abandonnerait pour une existence médiocre en tant que madame Harold Nicolson : « monsieur untel », le petit diplomate ridicule ? Et Paris dans tout ça ? La Bohème et Montparnasse ? C’est tout bonnement inimaginable, absurde. Violet, elle, veut aller jusqu’au bout. Depuis le début, elle est résolue à se battre comme une louve :

Rien ni personne au monde ne pourrait tuer l’amour que j’ai pour toi. Je t’ai abandonné mon individualité et l’essence de mon être. Je t’ai donné mon corps tant de fois, pour que tu le traites à ta guise, que tu le découpes en morceau si telle avait été ta volonté. J’ai mis à nu devant toi chaque pan de mon imagination. Il n’y a pas un recoin de mon esprit que tu n’aies pas pénétré. Je me suis accrochée à toi, je t’ai caressée, j’ai dormi avec toi et je voudrais crier à la face du monde que tu es mienne… Tu es mon amant et je suis ta maîtresse, et bien des royaumes, des empires et des gouvernements ont déjà tremblé et succombé à cause de cette dangereuse combinaison – la plus puissante au monde.

« Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989

Face au mur

Violet arrache à Denys la promesse d’un mariage blanc. La perspective d’être unie à quelqu’un qu’elle n’aime pas l’horrifie. C’est une hypocrisie répugnante et déshonorante. À force de harceler Vita, elle parvient à la convaincre de s’enfuir avec elle quelques jours avant son mariage. Vita n’est probablement pas très sincère et encore moins confiante – matériellement, leur situation n’a pas changé : elles n’ont pas de revenus qui leur permettraient de vivre sans le soutien de leurs familles respectives. Mais ce fantasme les aide toutes les deux à traverser cette période de désillusion, tendue et amère. Après le rêve de Paris et de Monte-Carlo, le retour à la normale est brutal.

Les souvenirs de Vita révèlent que leurs plans ressemblent à ceux d’une véritable évasion, comme si elles étaient des prisonnières ou des otages :

Nous devions partir le jour avant le mariage – pas avant, parce que nous pensions que nous serions rattrapées et ramenées.

« Portrait of a Marriage » écrit par Nigel Nicolson éd. Weidenfeld & Nicolson 1973

Vita semble jouer un étrange double jeu. Dans ses lettres à Harold, elle glisse quelques indices sur son intention d’empêcher le mariage de Violet. En cachette de celle-ci, elle échange aussi plusieurs lettres avec Denys. Peut-être espère-t-elle que Violet trouvera un équilibre dans le mariage et qu’elle finira par accepter l’idée d’un compromis. Vita est toujours incapable de choisir entre Violet et Harold, entre la rébellion et le conformisme. Dans ses moments de lucidité, Violet lui demande en vain de clarifier la situation :  

Écoute, si tu l’aimes (Harold) ainsi que moi, de grâce, dis-le-moi franchement. Tu me dois cela. Je ne t’ai jamais fait de mal ; au contraire, je voulais te dédier toute ma vie. Je t’implore – de me dire la vérité ! Ne m’épargne pas ; ce n’est pas pire que l’état dans lequel je me trouve à présent. Si tu l’aimes, vraiment, laisse-moi partir, chérie. Tu seras bien plus heureuse. Je t’aime de tout mon cœur meurtri. C’est pourquoi tu dois me dire la vérité.

« Violet to Vita, the letters of Violet Trefusis to Vita Sackville-West », Mitchell A. Leaska et John Phillips, éd. Penguin Books 1989

Denys Trefusis

On sait assez peu de choses sur Denys, sur sa personnalité et la façon dont il a vécu ses fiançailles puis son mariage avec Violet. Né en 1890, il est le quatrième fils de John Schomberg Trefusis, lui-même fils cadet de Lord Clinton. Son père est colonel, sa mère se consacre aux œuvres de charité et ses deux sœurs sont musiciennes professionnelles.

Denys s’est engagé dans l’armée au début de la guerre. Depuis qu’il a subi une attaque au gaz toxique en 1915, il souffre de problèmes respiratoires et d’infections pulmonaires récurrentes. Après quatre ans dans les tranchées, il présente des symptômes de stress post-traumatique : insomnies, cauchemars, incapacité à parler de ce qu’il a vécu3. Le traumatisme de la guerre – largement ignoré à l’époque – se superpose à celui causé par une éducation trop stricte, violente. Lui-même qualifie le système éducatif anglais de « machine à saucisses »3. Denys est incapable d’exprimer ses sentiments et sans doute de les comprendre tout à fait.

Revenu à la vie civile, Denys aspire à une existence confortable qu’il envisage comme une sorte de dédommagement pour services rendus à la patrie. Une épouse, jolie et valorisante, fait évidemment partie de la récompense attendue. D’où, peut-être, sa difficulté à renoncer à Violet. Alice Keppel aurait préféré un prétendant plus fortuné pour sa fille aînée, mais depuis le scandale causé par sa liaison avec Vita, Denys devient une bouée de sauvetage. Pressée de marier Violet, Alice promet monts et merveilles à Denys : une pension généreuse, lui trouver un travail rémunérateur mais pas trop exigeant, une maison, la possibilité de voyager, etc.

Avec Violet, Denys souhaite se comporter « en gentleman » et s’engage à ne pas lui imposer de relations sexuelles. La déception qu’il exprimera plus tard en constatant le désintérêt croissant de Violet à son égard démontre qu’il attribuait probablement son refus à de la crainte ou de l’inexpérience et qu’il s’attendait à ce qu’elle change d’avis. Il n’a pas pris la mesure des sentiments de Violet pour Vita, persuadé que cette mystérieuse amitié féminine disparaîtrait naturellement grâce au mariage. Quelques semaines après leurs fiançailles, Violet lui a pourtant avoué à quel point elle aimait Vita.

Il est de tradition, dans les biographies de Vita comme de Violet, d’avoir un moment de compassion à l’égard de Denys – le malheureux fiancé embarqué dans un mariage qui n’avait aucune chance de fonctionner. Le « raisonnement » est le suivant : puisque Violet a participé au jeu de la séduction en entretenant une correspondance avec lui, et puisqu’elle a consenti au mariage (sous la pression, mais le « oui » devant l’autel est un merveilleux tour de passe-passe du patriarcat), ne devait-elle pas des relations sexuelles à Denys ? Les biographes estiment souvent que celui-ci a été floué, privé de son droit légitime à disposer de son épouse. La « compassion » qu’ils expriment à l’égard de Denys révèle une culture du viol profondément ancrée dans notre société. L’idée que les hommes ont le droit légal et presque divin de posséder le corps des femmes apparaît comme naturelle. La question du consentement de Violet à son mariage comme aux relations sexuelles avec Denys est en revanche totalement absente, et même impensée. Quant à la compassion, elle lui est tout simplement refusée.

La trahison

Le mariage de Violet est repoussé du 2 au 16 juin 1919. Quatre jours avant la date fatidique, Vita annonce à Violet qu’elle a renoncé à s’enfuir avec elle, officiellement à cause d’Harold qui serait anéanti si jamais elles mettaient leur plan à exécution. Violet est terrifiée. Elle semble « changée et malade » et implore en vain Vita de changer d’avis. Pour être sûre de ne pas être tentée de revenir sur sa décision, Vita rejoint Harold à Paris. Le jour du mariage, elle passe la journée dans un état d’hébétude à fixer les aiguilles de sa montre. Dans son manuscrit secret, elle écrira :

À ce moment-là, j’étais si abasourdie que je ne pouvais même pas réfléchir. C’est plus tard seulement que j’ai réalisé à quel point chacune de ces minutes s’était consumée à l’intérieur de moi-même.

« Portrait of a marriage » écrit par Nigel Nicolson éd. Weidenfeld & Nicolson 1973

La cérémonie de mariage de Violet et Denys est un spectacle à gros budget. Violet espère jusqu’à la dernière seconde que Vita va intervenir pour la sauver. Alice a choisi la robe et les fleurs. George a sélectionné le champagne, la musique jouée à l’église et s’est occupé de toute la logistique. À son propre mariage, Violet n’a qu’un rôle de figurante. Elle envoie un mot à Vita : « Tu m’as brisé le cœur, adieu. »

Dès le lendemain, Vita et Violet se retrouvent à Paris où les jeunes mariés doivent commencer un voyage de noces de trois semaines. « Il m’est impossible de décrire à quel point c’était horrible – cette rencontre et tout le reste, se souviendra Vita. Cela me rend physiquement malade d’écrire à ce sujet et d’y penser, et mes joues sont brûlantes. C’était épouvantable, épouvantable. »4

Le 18 juin, Vita loue une chambre d’hôtel et y amène Violet : « Je l’ai traitée sauvagement, racontera-t-elle. Je lui ai fait l’amour, je la possédais, je m’en moquais. Je voulais seulement blesser Denys, même s’il n’en savait rien. Je ne me cherche aucune excuse, si ce n’est que j’avais tellement souffert durant la semaine passée et que j’étais à peine responsable de mes actes. »4

Le lendemain, Vita et Violet révèlent à Denys qu’elles ont eu l’intention de s’enfuir ensemble. Denys devient très pâle et manque de s’évanouir. Vita se retient de lui dire à quel point Violet lui appartient, de peur que Denys la tue. Cette confrontation met définitivement fin aux illusions que Denys pouvait encore entretenir au sujet de son mariage.

Violet et Denys poursuivent leur voyage de noces qui, après une telle mise au point, ne peut être qu’un désastre. Ils s’ignorent ou se disputent au sujet de tout et de rien, se montrent cruels l’un envers l’autre. Ils se supportent à peine. Denys est furieux et se sent humilié. Violet n’éprouve que du mépris pour lui. Prise au piège, elle est rongée par l’amertume et le ressentiment.

Poursuivre la lecture – épisode 6

Photo illustrant l’article : Jardin du Palais Royal, vers 1912. Agence de presse Meurisse. Source gallica.bnf.fr

Notes

  1. « Violet Trefusis » écrit par Cécile Wajsbrot, éd. Mercure de France 1989, p.68 []
  2. Cité dans « Mrs Keppel and Her daughter » écrit par Diana Souhami, éd HarperCollins 1996, chapitre 11 []
  3. « Mrs Keppel and Her daughter » écrit par Diana Souhami, éd HarperCollins 1996, chapitre 11 [] []
  4. « Portrait of a marriage » écrit par Nigel Nicolson éd. Weidenfeld & Nicolson 1973 [] []
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