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Nadine Hwang – Dans la tourmente du XXe siècle – 1/3

Nadine Hwang a fait partie de l’entourage de Natalie Barney entre 1933 et 1939, alors que celle-ci était au sommet de sa gloire grâce au succès de son salon littéraire. À ce titre, elle est brièvement mentionnée dans les biographies de Natalie. Les passages qui lui sont consacrés esquissent le portrait d’une femme au destin hors du commun, bouleversé par plusieurs des grandes crises qui ont marqué le XXe siècle. Mais ces quelques lignes suscitent également bien des frustrations. Succinctes et vagues, elles laissent beaucoup de questions sans réponses.

Durant des décennies, tout ce que nous savions au sujet de Nadine Hwang tenait dans un court paragraphe. De nationalité sino-belge, née à Madrid, Nadine aurait été colonel dans l’armée chinoise avant de s’installer à Paris où elle aurait été chargée de fonder un bureau d’importation franco-chinois ; une mission qu’elle aurait abandonnée pour des raisons obscures. En 1933, elle rencontre Natalie Barney pour qui elle travaille pendant quelques années en tant que secrétaire et chauffeur et avec qui elle entretient une brève liaison. Durant la Seconde Guerre mondiale, Nadine a été déportée à Ravensbrück. Elle aurait survécu à la déportation, mais personne ne savait ce qu’il était advenu d’elle après la guerre.

Grâce à plusieurs initiatives menées à travers le monde, de nouvelles informations ont été collectées au sujet de Nadine Hwang, et une partie du mystère qui l’entourait a pu être levée.

De nouvelles sources

Le site Archivo China-España 1800-1950 met ainsi à disposition du public plusieurs articles de presse dédiés à Nadine Hwang et à sa sœur, Marcela de Juan. Traductrice, interprète, conférencière et journaliste, Marcela de Juan a vécu en Espagne à partir de 1928 et jusqu’à sa mort en 1981. Elle a beaucoup œuvré afin de mieux faire connaître la culture chinoise au public espagnol.

Les articles de presse publiés sur le site Archivo China-España 1800-1950 nous éclairent sur la jeunesse de Nadine et de Marcela qui s’est déroulée entre l’Espagne et la Chine. Le livre d’Alfonso Ojeda, intitulé « Cinco historias de la conexión española con la India, Birmania y China», publié en 2020 aux éditions Los Libros de La Catarata, retrace le parcours de Nadine, de Marcela et de leur père, Lühe Hwang. Il contient de précieuses informations au sujet des fonctions officielles exercées par Nadine en Chine dans les années 1920.

Retronews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France, donne également accès à plusieurs articles consacrés à Nadine Hwang ou mentionnant sa participation à divers évènements.

Enfin, la diffusion des documentaires « Harbour of Hope » et « Every face has a name », réalisés par Magnus Gertten et produits par Lennart Ström, a été suivie d’un appel à témoin qui a permis d’importantes découvertes sur la seconde moitié de la vie de Nadine Hwang, après sa libération de Ravensbrück. Un nouveau documentaire intitulé « Nelly & Nadine », également réalisé par Magnus Gertten, est en cours de production.

Petite précision : selon les époques et les pays, le patronyme de Nadine peut être orthographié de différentes façons : Hwang, Hoang, Huang ou Huong. En espagnol, Hwang s’est transformé en « Juan ». Évidemment, ces orthographes sont toutes des adaptations occidentales de son nom chinois. J’ai choisi un peu arbitrairement d’utiliser « Hwang », la version anglophone que l’on retrouve le plus souvent dans les sources et que Nadine a elle-même inscrite sur des documents établis à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Nadine Hwang – La Madrilène

Nadine Hwang (黃娜汀) est née en 1902 à Madrid. Issu d’une famille influente, son père, Lühe Hwang (黃履和), est un diplomate et un haut fonctionnaire chinois. Parlant couramment l’espagnol, il a été affecté dès le début de sa carrière à Madrid comme secrétaire de la légation 1. C’est à Madrid qu’il rencontre son épouse, Juliette Brouta-Gilliard. De nationalité belge, Juliette est l’une des sœurs de Jules Brouta, un traducteur, écrivain et journaliste qui a travaillé pendant plus de quarante ans comme chroniqueur de la vie politique et mondaine espagnole pour des journaux européens et américains 2.

Lühe et Juliette sont tous les deux catholiques 3. Nadine est baptisée à Madrid en juin 1902 dans l’église paroissiale de Nuestra Señora del Pilar. En 1904, son père est brièvement muté à La Havane où naît Marcela (黄玛赛) en 1905. Quelques mois plus tard, toute la famille revient à Madrid où Lühe a été nommé à la tête de la légation chinoise.

Nadine est élevée à Madrid jusqu’à ses douze ans. Sa famille s’est installée dans une petite villa près des arènes de Las Ventas, rue de Castelar. Elle parle le castillan à l’école, mais maîtrise également le français, qui est la langue de sa mère. Elle s’exerce au chinois mandarin au contact des autres familles de la légation et prend des leçons d’anglais.

Rue de Castelar-Madrid
La rue de Castelar à Madrid

Son père, Lühe, est décrit comme un homme ouvert d’esprit et affable. Très impliqué dans la vie culturelle locale, il entretient des liens étroits avec les cercles artistiques et intellectuels madrilènes.

La révolution de 1911 et les débuts de la république de Chine

En 1911, une révolution éclate dans le sud de la Chine et se propage rapidement à tout le pays. Cette révolte met fin au régime impérial et instaure une république proclamée le 1er janvier 1912. Sun Yat-sen, l’un des fondateurs et dirigeants du parti nationaliste du Guomindang, est désigné comme président de la République provisoire. Dès le mois de mars, Sun Yat-sen doit céder son poste à Yuan Shikai, un militaire et ancien homme fort de la cour impériale des Qing qui se trouve à la tête d’une puissante armée.

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Une du journal l’Excelsior – 13 octobre 1911 – Source gallica.bnf.fr / BnF

Fort de sa supériorité militaire, Yuan Shikai décide de reprendre le contrôle du pays. En janvier 1914, il met fin au nouveau régime parlementaire et se fait nommer président pour dix ans. En décembre 1915, il tente même de rétablir le régime impérial à son profit, provoquant une nouvelle insurrection dans les provinces du Sud. En mars 1916, l’ampleur de la révolte force Yuan Shikai à renoncer à ce projet. Il meurt quelques semaines plus tard dans des circonstances troubles, laissant le pays dans une situation confuse et explosive. Les provinces du Sud sont dirigées par le gouvernement révolutionnaire de Sun Yat-sen et du Guomindang qui siège à Canton, tandis que les provinces du Nord dépendent en théorie de ce qui reste du gouvernement central, basé à Pékin. Celui-ci, appelé durant cette période le gouvernement de Beiyang, est convoité par les « seigneurs de la guerre », des chefs militaires rivaux qui se comportent comme des potentats locaux.

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Sun Yat-sen, photographié par Yucho Chow, vers 1910/1911

Pékin

En 1913, le père de Nadine est muté à Pékin, à la direction des affaires européennes du ministère des Affaires étrangères. Toute la famille part s’installer en Chine où elle continue d’évoluer au sein de l’élite politique, intellectuelle et mondaine. Nadine poursuit sa scolarité dans un établissement international dirigé par des religieuses françaises. Elle suivra ensuite un cursus de droit par correspondance dans une université américaine : le Hamilton College à Chicago 4.

Comme sa sœur Marcela, Nadine est une jeune femme moderne, polyglotte, imprégnée à la fois de culture chinoise et de culture européenne. Dotée d’un fort tempérament, elle est énergique et indépendante. Depuis l’enfance, Nadine cherche à échapper au carcan des conventions et aux stéréotypes de genre. Elle pratique de nombreux sports (tennis, équitation, escrime) et notamment des sports considérés comme masculins : le polo, le cricket, le hockey sur glace 5.

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Nadine Hwang en tenue d’escrime, Le Quotidien, 16 février 1928. Source : Retronews

Elle apprend très tôt à conduire, puis à piloter de petits avions. « Tout me passionne dans ces mécaniques d’Occident », confie-t-elle en 1928 à un journaliste de l’Excelsior. « J’aimerais, montée sur une locomotive, mener un train à toute vapeur » 6. Elle porte volontiers des vêtements masculins, pour faire du sport ou à l’occasion d’une fête, où elle apparaît par exemple vêtue du costume traditionnel aragonais pour danser la jota aragonaise avec une cavalière 7.

Une carrière fulgurante

En Chine, Nadine va connaître une carrière fulgurante grâce à sa personnalité singulière et au soutien de plusieurs personnalités influentes 8. Elle bénéficie tout d’abord de la protection de la princesse Dan Paodschao, une ancienne dame de compagnie de l’impératrice Cixi. Puis elle fait la connaissance de Zhang Xueliang, surnommé « le jeune maréchal ». Jeune officier, Zhang Xueliang est le fils Zhang Zuolin, l’un des « seigneurs de la guerre » qui se disputent le pouvoir à Pékin. À la tête d’une imposante armée, Zhang Zuolin contrôle la Mandchourie depuis la révolution de 1911. 

Nadine rencontre Zhang Xueliang en dansant le fox-trot dans les boîtes de nuit à la mode. Tous deux deviennent amis. Alors âgée de dix-huit ou dix-neuf ans, Nadine est très vite repérée par un allié du père de Zhang Xueliang, un autre seigneur de la guerre qui règne sur la province du Shandong : Zhang Zongchang.

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Zhang Xueliang

« L’Amazone du Nord »

Ancien bandit, Zhang Zongchang a la réputation d’être particulièrement brutal et cruel. Personnage trouble et excentrique, il est doté d’un certain sens du spectacle. Il est le premier seigneur de la guerre à incorporer de façon significative des femmes au sein de son armée 9. En rencontrant Nadine, il décide de la nommer colonel d’aviation et insiste pour qu’elle porte les cheveux courts et un uniforme. Si son grade de colonel semble avoir été exclusivement honorifique, Nadine s’est cependant vue attribuer un poste de confiance en tant qu’officier de liaison de l’état-major. C’est à cette époque qu’elle gagne son surnom « d’Amazone du Nord ». 

Nous manquons de sources pour déterminer précisément quelles fonctions a occupées Nadine durant cette période. Polyglotte, connaissant la culture européenne, elle est sollicitée en tant qu’intermédiaire et interprète dans des négociations militaires, politiques ou économiques. Au cours des années 1920, elle entame une carrière dans la politique et le monde des affaires. Elle a notamment fait partie, en 1925, d’une équipe chargée de négocier pour le gouvernement de Beiyang une série de prêts à Londres, Paris et Bruxelles. Elle travaille également pour le secteur privé, servant d’intermédiaire entre des oligarques chinois et des investisseurs étrangers. Elle bénéficie du soutien d’un homme politique influent, proche de Zhang Zuolin et de son fils : Pan Fu, qui fut à plusieurs reprises ministre des Finances, puis Premier ministre entre 1927 et 1928. Nadine occupe alors le poste de secrétaire auprès de Pan Fu. Elle est aussi attachée de presse au sein du Bureau d’information économique.

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Pan Fu (photo prise avant avant 1925)

Une nouvelle image

Pour le gouvernement de Beiyang, Nadine est une formidable ambassadrice auprès de la presse étrangère. Elle est mise en avant non seulement en raison de ses compétences, mais aussi à des fins de communication, voire de propagande. Nadine fascine les journalistes occidentaux qui sont impressionnés par son allure androgyne, sa culture, sa modernité et son grade de colonel. Des articles et des portraits lui sont consacrés aux États-Unis, en France, en Angleterre, en Espagne et au Portugal. La presse américaine la surnomme « la Jeanne d’Arc chinoise » et la presse espagnole la qualifie « d’égérie » du gouvernement de Beiyang.

Dans le portrait qui lui est consacré en novembre 1929 dans le magazine espagnol Estampa 10, Nadine pose fièrement dans son uniforme de colonel de l’aviation, mais aussi en costume-cravate, les cheveux courts plaqués en arrière. Pour mieux mettre en scène ce que le journaliste de l’Estampa semble considérer comme une dualité fascinante, l’article juxtapose deux photos de Nadine. Sur celle de gauche, elle prend la pose, vêtue d’une robe élégante, une main sur la hanche. Sur celle de droite, elle apparaît dans un costume traditionnel espagnol masculin. Un troisième cliché la montre souriante, vêtue du même costume, un genou à terre devant une autre femme, comme pour l’inviter à danser.

En 1925, Nadine passe près de trois mois en France. Elle participe en tant que secrétaire à une mission économique et financière dirigée par le général Lou-Yoh. Une nouvelle fois, Nadine est remarquée par les journalistes qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet. L’écrivaine Lucie Paul-Margueritte, fille de l’écrivain Paul Margueritte, rencontre Nadine lors d’une réception à l’ambassade de Chine. Dans le journal, « Le Gaulois », elle relate ses impressions sur un ton très personnel.   

C’est à la légation de Chine que m’a été présenté le général Lou-Yoh, envoyé en mission d’étude à travers l’Europe, les États-Unis, le Japon. Ses secrétaires et collaborateurs l’accompagnent, parmi lesquels Mlle Nadine Juan se distingue par son allure moderne. Pâle sous ses cheveux taillés courts, casque luisant, le profil fin et noble en sa robe de satin aux plis raides moulant le buste étroitement, elle surprend et doublement charme lorsqu’on l’entend s’exprimer dans le plus pur français. Chinoise par son père, née en Espagne, et parlant plusieurs langues (l’Illustration donna d’elle, il y a deux ans, un portrait qui la représente en cavalier botté, costume qu’elle affectionne), Mlle Nadine Juan est, avec M. King, poète de renom, un aimable interprète. (…) Mlle Juan relatera pour une revue anglaise à laquelle elle collabore, ses impressions de voyage, en jeune fille qui sait voir et juger choses et gens avec une clairvoyance au-dessus de son âge.

« Les hôtes qui passent », Lucie Paul-Margueritte, journal « Le Gaulois », 17 décembre 1925 Source : Retronews

D’autres n’hésitent pas à forcer le trait et à présenter Nadine comme un phénomène.

Des voyageurs européens ont pu admirer cette « femme complète » à Pékin où elle dirige le secrétariat de la présidence du conseil. Mlle Nadine Huang est donc versée d’abord en science politique. Mais le gouvernement des hommes n’est que son violon d’Ingres. Elle pratique d’autres arts altiers. Elle dompte, comme en se jouant, les coursiers fougueux ; elle manie l’épée avec autant d’adresse que Gaudin ; elle patine avec aisance ; elle conduit son auto avec ardeur et sang-froid ; elle est officier aviateur et pourrait battre, du haut d’un avion, tous les records de Lindbergh, de Costes et de Le Brix ; enfin, la tactique et la stratégie n’ont vraisemblablement pas de secret pour elle, puisqu’elle a été promue colonelle honoraire d’un des régiments du Chantoung. Qu’elle parle en outre quatre ou cinq langues, cela mérite à peine d’être signalé. Il convient toutefois aux Occidentaux de ne point oublier qu’elle ajoute un joli brin de plume à son fleuret, à son patin, à son volant, à ses éperons, et qu’elle compose, en français, d’exquis morceaux littéraires. Telle est Mlle Nadine Huang, et sans doute n’avons-nous plus, hommes aux facultés mesurées, qu’à nous prosterner devant ce multiple génie.

Le Temps, 15 février 1928. Source : Retronews

Dans leurs interviews, Nadine et sa sœur Marcela semblent déterminées à lutter contre les stéréotypes qui hantent l’imaginaire des Européens au sujet de la Chine, et notamment de la condition des femmes chinoises. Toutes les deux incarnent à la perfection cette Chine nouvelle et moderne qu’elles s’efforcent de promouvoir.

Des bouleversements politiques

À la fin des années 1920, Marcela, Nadine et leur mère rentrent à Madrid. Leur père, Lühe Hwang, est décédé en 1926. Dans une interview accordée au magazine Estampa, Marcela évoque une visite à la famille de leur mère, Juliette Brouta, pour expliquer leur présence en Espagne 11. Mais il est aussi possible que leur départ de Pékin, qui se révélera définitif, ait été provoqué par l’évolution de la situation politique en Chine.

En 1928, le Guomindang mené par Tchang Kaï-chek (Sun Yat-sen est décédé en 1925) lance une grande offensive militaire appelée « expédition du Nord » afin de reprendre le contrôle de Pékin, unifier le pays et mettre fin au règne des « seigneurs de la guerre ». Devant l’avancée des troupes du Guomindang, Zhang Zuolin abandonne Pékin en juin et se replie dans son fief de Mandchourie où il meurt le lendemain de son arrivée dans un attentat à la bombe. Lui aussi vaincu par le Guomindang, Zhang Zongchang – le seigneur de la guerre qui avait nommé Nadine colonel – est autorisé à quitter le pays. Il est assassiné en 1932.

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Zhang Zongchang

Avec la mort de Zhang Zuolin et de Zhang Zongchang, Nadine a perdu ses principaux soutiens haut placés. La Chine connaît une nouvelle période d’instabilité politique qui pourrait avoir poussé Nadine et Marcela à partir pour l’Espagne. À la tête du Guomindang, Tchang Kaï-chek instaure un régime autoritaire et s’efforce tout au long des années 1930 d’écraser la force politique montante : le mouvement communiste chinois mené par Mao Zedong. La Chine est aussi confrontée à deux invasions de la Mandchourie par les Japonais en 1931 et 1937.

À Madrid, Marcela épouse Fernando López Rodríguez-Acosta qui décède deux ans après leur mariage. Grâce à ses contacts dans les milieux journalistiques et intellectuels, elle commence une carrière de traductrice, de journaliste et de conférencière, s’attachant à faire découvrir la culture chinoise au public espagnol. Elle publiera trois anthologies de poésie et trois recueils de contes traduits par ses soins, et travaillera durant de longues années en tant qu’interprète au sein du Ministère des Affaires étrangères.

Grâce à ses expériences professionnelles, sa maîtrise de plusieurs langues et sa formation de juriste, Nadine pouvait envisager de s’établir dans divers pays d’Europe. En janvier 1933, elle s’installe à Paris.

Lire la suite – deuxième partie

Image illustrant l’article : « Na=Ting, a Joana d’Arc chinesa» R.X, Reporter X n°69, novembre 1931 » (montage) source : Hemeroteca Digital© l’Hemeroteca Municipal de Lisboa

Source

  1. « Cinco historias de la conexión española con la India, Birmania y China », écrit par Alfonso Ojeda et publié en 2020 aux éditions Los Libros de La Catarata[]
  2. Dictionnaire des auteurs luxembourgeois, édité par le Centre national de littérature luxembourgeois[]
  3. Hablando con Liju Juan,” Archivo China España, 1800-1950 []
  4. Shanghai 1937, « a Chinese woman in Ravensbrück concentration camp », écrit par Peter Harmsen[]
  5. « Perfil de Nadine Huang, » Archivo China España, 1800-1950[]
  6. « Deux personnalités féminines inattendues font comprendre la transformation profonde de l’antique société chinoise », Jean Rodes, L’Excelsior, 14 février 1928, source : Retronews[]
  7. « Portada de Estampa con Nadine Hwang, » Archivo China España, 1800-1950[]
  8. Les informations au sujet des soutiens de Nadine et des fonctions officielles qu’elle a occupées en Chine sont tirées de l’ouvrage : « Cinco historias de la conexión española con la India, Birmania y China », écrit par Alfonso Ojeda et publié en 2020 aux éditions Los Libros de La Catarata[]
  9. Source : Wikipédia https://en.wikipedia.org/wiki/Zhang_Zongchang []
  10. « Portada de Estampa con Nadine Hwang, » Archivo China España, 1800-1950 []
  11. « Descubrimiento y conquista del amor por los chinos. La señorita Visión de Piedra Preciosa », de Vicente Sánchez Ocaña,” Archivo China España, 1800-1950[]
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