Avenue-Bois-de-Boulogne

Natalie Clifford Barney – Épisode 7 – « Le défi »

Natalie part pour Bar Harbor au début du mois de juillet 1901. Elle est contrariée par le refus de Pauline de l’accompagner. Déstabilisée par cet acte de rébellion aussi brusque qu’inhabituel de la part de Pauline, elle lui envoie plusieurs lettres lui intimant de la rejoindre. Malgré de valses-hésitations, de longues lettres pleines de doutes et de déclarations d’amour, Pauline résiste et se tient à sa résolution. « C’est une folie de l’avoir laissée partir, ce serait pourtant une pire folie de la suivre », explique-t-elle à Charles-Brun 1.

Été 1901

Durant l’été, Pauline se rapproche d’Olive Custance avec qui elle a une brève liaison. Fiancée à un homme politique anglais, Olive Custance est à la fois amoureuse de Natalie et de Lord Alfred Douglas, l’ancien amant d’Oscar Wilde. Afin de « solutionner » cet imbroglio amoureux, Olive conçoit le projet d’un mariage blanc entre Natalie et Alfred Douglas. Elle finira par rompre ses premières fiançailles et épousera Alfred Douglas en 1902.

Malgré une réputation désormais bien entachée, Natalie continue de briller dans la société de Bar Harbor. En public, elle affiche un mépris royal pour les ragots, et sa personnalité charismatique lui permet de conquérir la plupart des cœurs. Mais intérieurement, elle souffre du rejet et de l’homophobie qu’elle subit dans les milieux mondains. Au cours des décennies suivantes, elle se coupera progressivement du reste du monde pour ne plus fréquenter que son cercle de familiers 2.

En décembre, Alfred Douglas est de passage à Washington pour rendre visite à un cousin. Il y subit un accueil glacial en raison de son ancienne liaison avec Oscar Wilde. Les parents de Natalie lui interdisent par exemple de le recevoir, et elle en est réduite à le voir en cachette. Dans une lettre à sa sœur Laura, Natalie confie la peine qu’elle ressent à l’égard d’Alfred Douglas, constamment victime d’insultes et d’ostracisme 2.

Alfred-Douglas
Alfred Douglas photographié par George Charles Beresford en 1903

En août 1901, la parution d’« Idylle saphique » de Liane de Pougy provoque des remous jusqu’à Washington. Par peur du scandale, Albert refuse de laisser repartir Natalie à Paris. Partie pour un été, Natalie passe en réalité presque un an aux États-Unis et met à profit ce long séjour pour travailler.

Pierre Louÿs

Début 1901, Natalie a terminé son roman épistolaire, « Lettres à une connue », censé faire office de pendant à l’« Idylle saphique » de Liane de Pougy. Après avoir essuyé des refus chez plusieurs éditeurs, elle se met en quête d’un intermédiaire, d’un écrivain plus expérimenté qui pourrait la conseiller et lui apporter son soutien. Son choix se porte sur un auteur alors très en vue : Pierre Louÿs.

Poète et romancier, Pierre Louÿs a déjà signé plusieurs romans, dont « Aphrodite », qui a pour toile de fond l’Alexandrie antique, et « La femme et le pantin », inspiré des mémoires de Casanova. En 1894, il a également publié un recueil de poèmes en prose intitulé « Les chansons de Bilitis », qu’il présente dans un premier temps comme la traduction de l’œuvre d’une poétesse antique oubliée – une mystification littéraire qui a contribué au succès de son livre.

« Les chansons de Bilitis » mettent notamment en scène les amours saphiques de son héroïne. Pierre Louÿs est connu pour « le vif intérêt » 3 qu’il porte aux lesbiennes ; un intérêt bien sûr tout à fait problématique, tout autant que « Les chansons de Bilitis » remplies d’images de sexualisation de très jeunes filles (j’ai tenu dix pages, je ne peux pas vous en dire plus). La teneur des récits érotiques de Pierre Louÿs, publiés après son décès, n’a fait que confirmer mon impression (ma très chère, je vous laisse chercher par vous-même vous voulez en savoir plus. Je ne souhaite pas m’étendre sur le sujet afin que cette biographie demeure autant que possible pour nous toutes un havre de paix).

Les-Chansons-de-Bilitis
« Chansons de Bilitis », de Pierre Louÿs, illustrations de George Barbier, 1922

À la recherche d’un allié

Aveuglée par le pseudo saphisme des « Chansons de Bilitis », Natalie espère trouver en Pierre Louÿs un allié et un mentor en écriture. Toujours aussi téméraire et sûre d’elle, Natalie le contacte dans les premiers mois de l’année 1901, peut-être par l’intermédiaire de Liane de Pougy qui bénéficie de nombreuses connexions dans les milieux littéraires. Natalie lui fait parvenir le manuscrit de « Lettres à une connue » pour avis et conseils et lui réclame même sans détour une introduction qui, pense-t-elle, l’aidera à convaincre un éditeur.

Déterminée à se faire une place dans les cercles littéraires parisiens, Natalie n’hésite pas à tirer profit des carnets d’adresses de ses amantes, comme Liane de Pougy ou Olive Custance. « À présent, je me repose sur les lauriers de mes amantes », écrit-elle à Pierre Louÿs 4. Natalie tente de nouer des liens avec toute personne susceptible de l’aider. En amitié, elle applique les mêmes méthodes agressives et déterminées qu’en amour, subissant au passage quelques échecs. Le ton de ses lettres à Pierre Louÿs, écrites dans un français encore un peu hésitant, est assez amusant, car très direct et relativement autoritaire, alors même que c’est elle qui sollicite l’aide du célèbre l’écrivain.

Après un échange de lettres, leur première rencontre a lieu au mois de juin 1901, juste avant le départ de Natalie pour Bar Harbor. Pierre Louÿs a accepté sans difficulté de recevoir Natalie, curieux de faire la connaissance de l’autrice des poèmes lesbiens de « Quelques portraits-sonnets de femmes » et de la « Flossie » d’« Idylle saphique ». Pour ce premier rendez-vous, Natalie lui impose la présence de Pauline, grande admiratrice des « Chansons de Bilitis ». Ni Natalie ni Pauline ne perçoivent le caractère déplacé du « vif intérêt » qu’éprouve Pierre Louÿs à l’égard des lesbiennes. Avant-gardistes sur bien des sujets, elles n’ont en revanche pas le recul nécessaire pour juger Pierre Louÿs et son œuvre. À leur décharge, elles sont loin d’être les seules. Aujourd’hui encore, « Les chansons de Bilitis » sont toujours célébrées comme un chef d’œuvre.

Une brève collaboration, une longue amitié

Pierre Louÿs conseille à Natalie de retravailler entièrement son manuscrit de « Lettres à une connue » qui lui semble être en l’état pas assez abouti pour être accepté par un quelconque éditeur. Natalie s’y refuse. Elle aime la sincérité de son manuscrit et « la concentration fervente » qui l’a inspiré. « Je sais que mon livre est très jeune et par conséquent très mauvais en partie, mais il doit y vibrer quelque chose de sincère » écrit-elle à Louÿs 5. Selon elle, le retravailler ferait perdre à son roman toute sa spontanéité et une bonne partie de ses qualités.

Natalie finira par abandonner « Lettres à une connue » qui demeurera inédit. En revanche, elle travaille assez longuement en collaboration avec Pierre Louÿs sur un autre texte, « Cinq petits dialogues grecs », qui sera publié en 1902 aux éditions La Plume, qui ont également fait paraître « Idylle saphique » de Liane de Pougy. Cette fois, Natalie ne signera pas ce livre de son nom, mais utilisera le pseudonyme grec : « Tryphé ».

La rencontre entre Natalie Barney et Pierre Louÿs donnera lieu à une longue amitié qui durera jusqu’en 1921, quelques années avant la mort de Louÿs. En revanche, ce dernier n’a jamais apprécié Pauline et ne donnera pas suite à ses différents témoignages d’amitié, ce dont elle lui gardera rancune. Travailleuse acharnée et poétesse bien plus talentueuse, Pauline est éclipsée par la personnalité irrésistible de Natalie.

La rivale

La relation épistolaire de Natalie et Pauline connaît des hauts et des bas. En août, Pauline apprend les prétendues fiançailles de Natalie avec un énième pseudo soupirant, le comte de Chabannes de la Palice. Natalie a probablement joué un jeu ambigu avec Chabannes dans le but de satisfaire ses parents. Elle a désormais vingt-cinq ans, et il est de plus en plus difficile de trouver des prétextes pour repousser encore et encore la perspective du mariage qui demeurait alors pour les femmes absolument incontournable. Les rumeurs au sujet de Chabannes mettent Pauline en rage. Elle envoie une lettre incendiaire à Natalie où elle la traite de « harlot », de prostituée.

Fin octobre, Pauline décide de déménager. Elle quitte l’appartement qu’elle partageait depuis quelques mois avec Natalie et s’installe au 23, avenue du Bois, l’immeuble où elle a vécu enfant et où habitent toujours Mary Shillito et ses parents.

En décembre 1901, Pauline rencontre celle qui va devenir sa compagne durant cinq ans : la baronne Hélène de Zuylen de Nyevelt.

Née Hélène-Betty-Louise-Caroline de Rothschild, la baronne Hélène de Zuylen est une femme énergique, volontaire et extrêmement riche. Plus âgée que Pauline, elle est mariée au baron Étienne de Zuylen. Le couple, qui a deux garçons, habite également avenue du Bois. Pour rendre visite à Pauline, Hélène n’a donc qu’à traverser la rue. Passionné par l’automobile, le baron Étienne de Zuylen est l’un des fondateurs et le premier président de l’Automobile-Club de France. Hélène semble avoir partagé la passion de son époux, puisqu’elle a été, avec Camille du Gast et la duchesse Anne de Rochechouart de Mortemart, l’une des premières femmes à participer à des courses automobiles internationales. Sous le pseudonyme de « Snail », Hélène a ainsi pris part à la course Paris-Amsterdam-Paris de 1898, au Paris-Berlin de 1901 et à l’unique édition de la course Paris-Madrid qui a eu lieu en 1903.

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Camille du Gast lors de la course Paris-Berlin de 1901

L’intrigante de Washington

Natalie ne supporte pas d’être abandonnée par Pauline. Elle prend immédiatement Hélène en grippe et la dénigre en s’attaquant avec un certain acharnement à son physique. Victime de grossophobie, Hélène est en effet surnommée « La Brioche » dans les milieux mondains. Aux yeux de Natalie, Hélène n’est pas une rivale suffisamment belle, ce qui renforce son sentiment d’humiliation. Les antipathies de Natalie se fixent souvent sur des caractéristiques physiques. Berthe Cleyrergue, qui a travaillé durant quarante ans à son service, a ainsi raconté une anecdote à propos de Germaine Lefranc, qui fut l’amante d’Élisabeth de Gramont : « Berthe, ne la mettez jamais en face de moi, elle a une trop petite bouche » ordonnait Natalie avec cruauté 6.

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Hélène de Zuylen de Nyevelt en 1908

Jalouse, Natalie essaie d’intervenir dans la relation de Pauline et Hélène depuis Washington. Elle envoie plusieurs personnes plaider sa cause après de Pauline. De passage à Paris, Eva Palmer se dévoue en premier. Elle est gentiment éconduite par Pauline. Natalie choisit ensuite des émissaires toujours moins judicieux, comme Liane de Pougy, et même plus tard, Pierre Louÿs, ce qui mettra Pauline en rage :

Pourquoi m’as-tu envoyé Pierre Louÿs comme ministre plénipotentiaire ? – Croyais-tu que, là où tes lettres avaient échoué, les paroles d’un homme auraient persuadé ? – Tu as fait là un rêve étrange, – et je m’étonne que tu n’aies pas senti combien il est humiliant d’avoir des intermédiaires (surtout du sexe masculin) entre nous deux et notre pauvre amour mutilé.

Cité dans « Correspondances croisées : Pierre Louÿs, Natalie Clifford Barney, Renée Vivien, éd. établie, présentée et annotée par Jean-Paul Goujon, éd à l’écart, 1983, p.107

Les ennuis de santé d’Albert

Au printemps 1902, Albert, le père de Natalie, est victime d’une seconde crise cardiaque. La première a eu lieu un an plus tôt, au beau milieu d’un parcours de golf. Affaibli, Albert passe sa convalescence en Europe dans des stations thermales. Natalie se charge de l’accompagner et de lui tenir compagnie. Tous deux séjournent en Angleterre, puis font un détour par Paris avant de repartir pour l’Allemagne. Natalie en profite pour se rendre avenue du Bois. Elle veut essayer de voir Pauline qui a désormais cessé toute communication avec elle. Trouvant porte close, Natalie décide d’attendre son retour.

J’attendis dans la grande cour du 23. Le cœur battant, je l’aperçus enfin arriver en automobile et courus au-devant d’elle, lorsqu’elle donna l’ordre à son chauffeur de ressortir par la cour du fond sans s’arrêter. Était-il possible qu’elle ne m’ait pas vue ? Ou qu’elle ne voulût pas me voir ?

« Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960

Natalie est blessée par cet épisode qu’elle raconte au moins à deux personnes : Liane de Pougy et Pierre Louÿs. Lors d’un autre séjour à Paris, Natalie rend visite à Mary Shillito qui habite dans l’appartement situé juste au-dessus de celui de Pauline. Depuis les fenêtres de Mary, Natalie espionne Pauline qui se trouve en compagnie d’Hélène dans son jardinet.

Le rejet de Pauline suscite chez Natalie des émotions complexes : un mélange de vexation, de frustration et d’amour sincère. Elle ne supporte pas que Pauline conserve une mauvaise image d’elle, et aimerait pouvoir, comme avec toutes ses autres amantes, transformer leur histoire d’amour en une amitié durable :

Je ne veux pas qu’elle me déforme à elle-même ainsi, ce qu’elle dit aux autres m’est bien égal, mais ce qu’elle dit lorsqu’elle se parle tout au fond de sa chère petite âme désolée et en quête d’amertumes me revient par tous ses actes et me désespère. Je lui ai donné assez de causes pour m’en vouloir, je m’en rends compte maintenant, mais je dois aussi lui avoir donné des instants d’entente vraie et d’affection pure qu’elle ne doit pas oublier ou avilir (…) Et à tel point que je veux revenir, aller vers elle, ce qui serait humiliant et faible vu et jugé d’après la plupart des gens, mais qui me tourmente au point que je le sens le seul bon chemin à prendre, le seul digne et généreux et la forcer d’accepter de moi tout ce qu’elle ignore de loyal et de désintéressé dans l’amour que je lui porte.

« Natalie Clifford Barney/Liane de Pougy – Correspondance amoureuse » édition établie et annotée par Suzette Robichon et Olivier Wagner, éd. Gallimard, 2019, p.314

La reconquête

Sans se soucier de ce que souhaite Pauline, Natalie est déterminée à la reconquérir. Loin d’être abattue, elle relève ce défi avec son énergie et son inventivité habituelles.

Natalie commence par passer régulièrement à cheval devant l’immeuble de Pauline. Tout le quartier est frappé par l’apparition de cette cavalière émérite à l’indomptable chevelure blonde qui dévale fougueusement l’avenue du Bois, refusant de se laisser dépasser par quiconque.

Une nuit, Natalie demande l’aide de son amie et ancienne amante, la cantatrice Emma Calvé. Déguisées en chanteuses de rue, les deux femmes se rendent sous les fenêtres de Pauline. Emma Calvé se met à chanter tandis que Natalie fait semblant de ramasser des pièces de monnaie jetées des autres étages. En entendant Emma entamer le célèbre opéra « Carmen », Pauline se montre enfin à sa fenêtre. Natalie en profite pour lui lancer par-dessus la grille du jardinet des fleurs et un poème écrit à son attention. Lorsque les badauds attirés par la voix d’Emma Calvé commencent à reconnaître la cantatrice, les deux fausses mendiantes doivent s’éclipser.

Emma-Calvé
Emma Calvé, atelier Nadar. Source gallica.bnf.fr / BnF

Natalie ne cesse d’écrire à Pauline pour la supplier de lui accorder une entrevue. Elle a recours à de nouveaux ambassadeurs pour plaider sa cause : sa sœur Laura, puis Pierre Louÿs.

Malgré son incapacité à renoncer définitivement à Natalie, Pauline fait paradoxalement preuve de beaucoup de lucidité, à la fois vis-à-vis de Natalie, mais aussi de l’impasse dans laquelle se trouve leur relation :

Tu ne seras jamais capable d’un amour unique, absolu et sincère, comme celui que je t’ai si vainement donné – et que je ne me sens plus la force d’éprouver. Ma Douceur passée je te donne le plus triste baiser qui jamais ait été donné au nom d’un souvenir.

Cité dans « Tes blessures sont plus douces que leurs caresses », écrit par Jean-Paul Goujon, éd. Régine Deforges, 1986, p.221

Par moment, Pauline semble se délecter du renversement de la situation. Lorsqu’elle daigne répondre à Natalie, elle se montre parfois perfide :

Ah ! Natalie ! Natalie ! Si tu m’avais aimée avant de briser en moi tout essor de croyances et d’illusion, combien de regrets tu nous aurais épargnés !

Cité dans « Correspondances croisées : Pierre Louÿs, Natalie Clifford Barney, Renée Vivien, éd. établie, présentée et annotée par Jean-Paul Goujon, éd à l’écart, 1983, p.107

Ces bravades et ces petites vengeances dissimulent une blessure. L’acharnement de Natalie ravive les sentiments de Pauline et l’empêche de tourner la page. Sa gouvernante, qui leur servait de chaperon au 33, rue Alphonse-de-Neuville, prévient Natalie que ses tentatives de reconquête sont une punition pour Pauline : « si vous tenez vraiment à elle, laissez-la tranquille », lui écrit-elle. Tout en notant que Natalie a « du charme et de la grâce », la gouvernante lui reproche aussi son caractère impérieux qui la conduit à blesser les autres sans le vouloir 7.

Alors que Natalie se déclare, au sujet de Pauline, prête à « dompter tout orgueil pour lui avouer que je l’aimais encore, que je l’aimais plus que jamais, puisque je ne pouvais plus que lui être fidèle » 8, elle continue en réalité à courtiser d’autres femmes. Au milieu de ces liaisons sans lendemains, elle fait la rencontre d’une poétesse française : Lucie Delarue-Mardrus, qui vient de faire paraître son premier recueil intitulé « Occident ».

Poursuivre la lecture – épisode 8

Image illustrant l’article : carte postale de l’avenue du Bois de Boulogne vers 1906. Source: Cartes postales anciennes de bastille91

Notes

  1. « Tes blessures sont plus douces que leurs caresses », écrit par Jean-Paul Goujon, éd. Régine Deforges, 1986, p. 175[]
  2. « Wild Heart. A Life. Natalie Clifford Barney’s Journey from Victorian America to Belle Époque Paris », écrit par Suzanne Rodriguez, éd HarperCollins, 2002, p.139[][]
  3. « Tes blessures sont plus douces que leurs caresses », écrit par Jean-Paul Goujon, éd. Régine Deforges, 1986, p. 173[]
  4. Cité dans « Correspondances croisées : Pierre Louÿs, Natalie Clifford Barney, Renée Vivien, éd. établie, présentée et annotée par Jean-Paul Goujon, éd à l’écart, 1983, p.45[]
  5. Cité dans « Correspondances croisées : Pierre Louÿs, Natalie Clifford Barney, Renée Vivien, éd. établie, présentée et annotée par Jean-Paul Goujon, éd à l’écart, 1983, p.53[]
  6. « Un demi-siècle auprès de l’Amazone, mémoires de Berthe Cleyrergue ». Souvenirs recueillis et préface par Michèle Causse, éditions Tierce, 1980[]
  7. « Wild Heart. A Life. Natalie Clifford Barney’s Journey from Victorian America to Belle Époque Paris  », écrit par Suzanne Rodriguez, éd HarperCollins, 2002, p.144[]
  8. « Souvenirs indiscrets », écrit par Natalie Clifford Barney, éd. Flammarion, 1960[]
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